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    FLEETWOOD MAC

    Stevie Nicks

    Landslide

     

    Un des chef d'oeuvres de la chanson américaine.

     

     

     

     

     


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    Juliano Piekirika

    Artstudio, 2007

    FIAC 2007

    Cliché Anthropia

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    «Essayer de trouver des accords» pour que «personne ne perde la face». Nicolas Sarkozy, dans son intervention à propos du Tchad, tient la politique étrangère en piètre position, puisqu'il ramène toute l'affaire Tchad à une simple question d'orgueils nationaux, ne pas perdre la face.

     

     

                     

    Qu'est-ce à dire ? Que la détresse de ces enfants, extirpés de leur milieu, ne mérite pas un mot de compassion ? Que la situation, dans laquelle s'est commise cette « mushroom » association (association née d'une hypermédiatisation d'un conflit, « après la pluie médiatique, poussent les champignons »), ne mérite pas une position de soutien aux ressortissants, même s'il s'avère qu'ils ont contrevenu aux législations internationales ?

     

     

     

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    Le Président commente ici a minima, il n'assume pas, ni ne fait preuve d'embarras devant la position ambivalente des services français, qui ont prêté leur concours logistique d'un côté et peut-être signalé aux autorités tchadiennes l'opération illégale, de l'autre.

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    Bref, ne pas perdre la face est donc ce qu'il faut sauver à tous prix. Les meubles en quelque sorte. Comme toujours, dans les cas embarrassants, Sarkozy se conduit avec désinvolture, sans prendre la mesure des événements.

     

     

     

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    Cette expression, «perdre la face», n'a pas toujours eu ce sens. Dans la bible, l'allusion rappelle l'épisode Caïn et Abel ; Caïn « perdit les faces » (traduction Chouraki), de ce que Dieu ne tint aucun compte de son cadeau, ne louant que celui que lui fit Abel. Tout cela se termina comme on sait. Sans un mot, Caïn attira Abel au champ et le tua.

     

     

     

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    Perdre la face est donc, contrairement au commentaire passe-partout diplomatique, un sentiment qui atteint le fondement même de celui qui l'éprouve.

     

     

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    Perdre la face serait donc du côté de la honte, de l'humiliation, du sentiment d'être nié absolument, qui provoque la colère meurtrière.

     

     

     

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    Et s'il y a un pays qui peut se sentir humilié, trahi et en colère dans cette affaire, c'est bien le Tchad, qui, si le rapport du HCR est avéré, a vécu une tentative de rapt de ses enfants pour le compte de familles, au choix, manipulées ou prêtes à tout pour s'approprier les enfants, que leur obsession adoptive a transformé en objets de consommation dite humanitaire.

     

     

     

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    Tout cela me rappelle les rapts d'enfants réunionnais par les services sociaux français, dans les années soixante, qui arrachaient à des familles pauvres les autorisations de placement dans les fermes de la France profonde.

     

     

     

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    La situation aurait mérité un véritable mea culpa, suivi d'une proposition de faire la lumière sur les responsabilités des uns et des autres, et d'un soutien « humain » à l'équipe mise en examen. Tout cela s'appelle une gestion de la complexité, mais ce mot échappe sans doute à celui qui nous représente.

     

     

     

     

     

     


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  • Steve Canaday

    Hot mama

    FIAC 2007

    Cliché Anthropia 

     

     

     

     

    La guerre du marketing fait rage entre Dove et L'Oréal depuis quelques mois. Comment tenter de détrôner le leader de la place, sinon en prenant l'exact contre-pied du premier, par un marketing fondé sur la beauté simple, sans artefact, une beauté du développement durable en quelque sorte.

     

    Les sites d'Arrêt sur Images et d'Actualité de la recherche en histoire visuelle sont revenus sur cette vidéo de Dove faisant la critique du marketing de type L'Oréal. @si a aussi mis en doute la sincérité du site Diplomatie ouest-indienne, qui s'attaquait à Dove à ce sujet.

     

    J'aimerais parlé ici de mon expérience d'utilisatrice.

     

    Utilisatrice du shampoing L'Oréal, je constate avec suspicion, depuis des années, que ce shampoing mousse de plus en plus vite, dès qu'on le pose sur la tête en fait, ce qui m'étonne étant donné que dans mon enfance, la mousse n'arrivait que lorsque les cheveux étaient propres, ce qui ne se produisait qu'à la seconde application du produit. De l'autre côté, j'ai testé Dove, qui donne au contraire le sentiment d'un grand déficit de lavage, pas de mousse, l'impression de se mettre un produit sans grâce, sans efficacité. Mais pour autant l'efficacité de L'Oréal n'est pas acquise, sauf pour son marketing, puisque l'effet du shampoing disparaît en deux jours et qu'il faut ensuite recommencer. Ce qui, on l'a bien compris, résume fort bien l'objectif : rendre dépendant d'un produit pour une consommation rapide avec obligation d'achat régulière.

     

     

    J'ai donc décidé ici de renvoyer dos à dos ces deux marques, même si j'aime bien la désacralisation de l'image publicitaire que Dove produit dans son marketing de number 2. Pepsi contre Cola, la bataille est maligne.

     

     

    Mon problème est de trouver le produit lavant, qui n'agressera pas mes cheveux pour les rendre paille de fer en deux ans. C'est sûr que L'Oréal n'agresse pas les cheveux, puisqu'il ne lave pas. Et trouver cette perle rare, dans un monde où les supermarchés ne font que répercuter dans leur gondoles les lignes de produits leader du marché, c'est pas gagné.

     

     

    Rappelons-le ici, le capitalisme ne produit pas les produits dont nous avons besoin, -malgré l'apparence de choix dans les hyper/super, on ne trouve jamais que ce que la politique commerciale des magasins et des leaders de marché nous propose- il fournit le consommable, aux conditions qu'il a défini, pour que celui-ci s'épuise le plus vite possible et provoque un acte d'achat à répétition.

     

     

    Dans le cas des shampoings L'Oréal, l'argument de vente implicite est la faculté "moussante" (impression de propreté et d'efficacité), l'objectif réel étant que cela tienne deux jours pour devoir recommencer.

     

     

    C'était notre rubrique "Consommez, consommez, et posez vous des questions".

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Martial Raysse

    Big is wonderful

    Proposition N°1

    FIAC 2007

    Cliché Anthropia  

     

     

     

     

     

    Donc les personnels d'Air France sont en grève. Refus de négocier des augmentations de salaire.

    Jean-Cyrille Spinetta, pdg d'Air France, rappelle qu'il a la confiance des salariés, pour éviter de répondre à la question très embêtante d'un journaliste de France Culture, lui demandant s'il n'y a pas un problème à ce que son salaire à lui ait été multiplié par quatre, tandis qu'il refuse de revoir l'échelle des salaires des collaborateurs.

     

    Donc le Président s'est fait élire, dans un certain contexte, il connaissait le montant du traitement. Le job est payé environ 6000 euros, moyennant les menus faux-frais de bouche et de déplacement. Mais qu'à cela ne tienne, il demande finalement une augmentation. Avant même d'avoir le moindre résultat, quand il met la France à feu et à sang, qu'il avantage ses petits copains, il demande à ce que ses émoluements soient multipliés par quatre. Ce n'est pas de la provocation, cela ?

     

    Décidément, la règle "Gagner plus" ne s'applique vraiment qu'aux nantis, qu'à ceux qui ont l'autorité pour demander des augmentations de salaire.

     

    Et après cela on se demande ce qui freine la croissance ? Mais l'abus permanent des riches bien sûr. Qui confisquent les ressources à leur profit personnel.

     

    Big is really wonderful.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • On a peu parlé de cette nouvelle maquette, les entretiens avec les journalistes de Libé eux-mêmes ont signalé que le parti pris ne s'expliquait pas, qu'on ne savait pas résumer cette nouvelle maquette. Qu'il fallait donc se faire une opinion.

     

    Quel est le parti pris sous-jacent qui m'apparaît ? Une maquette sérieuse, rigoureuse même. Une maquette qui fait un peu penser à celle du Figaro, ce très bon quotidien d'information, même si cela m'arrache un peu la bouche de le dire, même si son positionnement à droite me dérange souvent.

     

    Une maquette rigoureuse de Libé, donc, qui semble même atteindre le contenu. Davantage d'articles détaillés, le discours des faits, des listes, des budgets, des analyses financières, et moins d'impressionisme, de coups de gueule sans fondement. Et puis des photos dérangeantes, en contrepoint ou en complément, comme le making of, une nouveauté du quotidien, l'explique aujourd'hui.

     

    Ce nouveau Libé annonce en fait une révolution profonde, qu'un journal même de gauche se doit d'être d'abord informatif, puis d'expliquer par un commentaire de gauche les informations recensées.

     

    Bien sûr, on pourra objecter que Libé perd ainsi son allure Links, d'extrême-gauche, qu'il se met à l'unisson d'une société qui demande davantage de "police des moeurs", d'"ordre juste", qu'il se pose en quotidien de référence d'une gauche réformée.

     

    Il est vrai que la social-démocratie s'installe, que l'ouverture vers le centre, amorcée durant la campagne de Ségolène Royal, semble le rendez-vous des nouvelles alliances de cette gauche en pleine refondation.

     

     

    Va-t-on, comme en Allemagne, voir apparaître, un Parti socialiste plus consensuel, capable d'alliances stratégiques pour faire avancer le pays, parce que dégagé de ses révolutionnaires, et une extrême-gauche anti-mondialiste plus radicale monter en puissance dans un parti extrême ratissant large ?

     

    Personnellement, je suis intéressée par cette audace, de penser la gauche comme capable de ne pas succomber à ses dogmes, une gauche qui resterait fidèle à ses fondamentaux, la protection des plus faibles, l'égalité dans la société, la solidarité, l'ouverture à l'étranger, l'innovation sociale et sociétale, sans s'emprisonner dans des artefacts "de gauche". Et c'est à ce titre que cette innovation de Libé me plaît, parce qu'elle ose l'information sans la déformer, pour mieux contrer les projets libéraux non démocrates du nouveau gouvernement.

     

     

    Bienvenue donc à cette nouvelle maquette, qui comme le disait Victor Hugo tend à prouver que la forme, c'est le fond qui remonte à la surface, et dans ce cas, que la nouvelle forme, c'est la preuve par 9/neuf d'un désir de refonder le journal, à l'image de la nouvelle gauche.

     

     

     

     

     


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