• Transitioners : Le Producteur

    Détail

    Synagogue de Delme

    Cliché Anthropia

     

    Le lieu est à choisir dans le grand jeu du sextant, qui consiste à faire coulisser les motifs, la ville, l'idéologie, le drapeau, l'héraldique, le slogan, pour choisir son "produit" dans le grand catalogue des transitions démocratiques.

     

     

     

     


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  • Transitioners : Le Producteur

    Détail de l'exposition

    Synagogue de Delme

    Cliché Anthropia

     

    Tout vaut-il tout dans une révolution ? Tout peut-il se dire ? Des mots-clefs ? Un mot pour un autre ? Les artistes nous font revisiter un vocabulaire, enfermé dans un dogme que l'histoire a encore empesé.

     

     

     

     

     


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  • The transitioner : Le Producteur

    Synagogue de Delme

    Cliché Anthropia

     

    Choisir un mouvement d'idées, une théorie politique du XIXème siècle, trouver un concept scientifique ou poétique, l'idée qu'il y aurait dans ce bureau de tendances un catalogue d'échantillons, au choix, l'idée d'un produit de révolution, façon transitions démocratiques, un mouvement clef en main, à monter en kit, avec une ONG quelconque.

     

     

     

     

     


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  • La Synagogue de Delme

    Cliché Anthropia

     

    Du 15 décembre 2007 au 17 février 2008, la Synagogue de Delme présente une exposition de Société Réaliste "Transitioners : Le Producteur".

    Vous ne connaissez pas ce centre d'art contemporain, rendez-vous à Delme, quelque part entre Nancy et Metzt.

    Cette Synagogue est un espace circulaire, difficile pour les artistes qui l'investissent, mais qui force la créativité.

    Reconstruite après la IIème guerre mondiale sur le plan de la Synagogue de Berlin, ce lieu a été désacralisé pour devenir un espace d'art contemporain, un laboratoire d'expérimentation, depuis une vingtaine d'années.

     

     

     

     

     

     


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    Etienne Boulanger

    The Single Room Hotel**

    Cliché Anthropia

     

     

    Dans la famille des artistes dans la ville, j'ai nommé Etienne Boulanger, qui officie quelque part entre Nancy et Metz, mais pas seulement.

     

    Cet artiste travaille sur les délaissés, les zones blanches de la ville, un peu à la manière de Philippe Vasset dans Le Livre Blanc, dont j'ai déjà parlé dans ces pages.

     

     

    Il crée dans les zones délaissées de la ville des chambres single, des chambres où n'importe qui peut venir dormir à des prix défiants toute concurrence.

     

    Jusqu'en mars 2008, le Skulpturenpark de Berlin_Zentrum, projet collectif d'accomodation d'un lieu en friche, situé pas très loin de la Alexanderplatz, chère à Döblin, accueille l'oeuvre d'Etienne Boulanger, à savoir une chambre d'hôtel construite comme un nid sur pilotis, recouverte d'affiches publicitaires, louée à qui le veut sur réservation sur le site d'Etienne Boulanger (ici) au prix défiant toute concurrence de 19,90 euros la nuit, mais attention, ce prix augmente de 10 euros à partir de ce mois. Cette chambre possède toutes les commodités habituelles, toilettes, salle de bain, électricité, on y pénètre en passant sous les panneaux d'affichage. C'est une expérience unique, éphémère, et l'expérience connaît un grand succès de fréquentation, depuis que les TV allemandes ont relayé la dépêche Reuters qui annonçait la création de ce Single Room Hotel**. Il faut donc s'y prendre à l'avance si on veut réserver. Quelqu'un vous attend sur place pour vous donner les clefs et vous faire la visite du taulier.

     

    Le projet d'Etienne Boulanger a commencé à l'Ecole des Beaux-Arts de Nancy, où il a investi durant ses études une chambre installée à la menuiserie de l'Ecole. Le nomadisme artistique était son projet, tel il est resté. Il cherche depuis les friches industrielles, des lieux improbables où implanter ses chambres, comme des scupltures du temps présent. Le projet est complet, un site de réservation, une infrastructure pour accueillir les "clients", pas de voisin, c'est un hôtel à chambre unique.

     

    D'autres artistes à Paris ont travaillé sur ce concept, mais ils n'ont pas tous la qualité éthique d'Etienne Boulanger. Ainsi on peut actuellement dormir dans un quatre Etoiles improvisé sur le toit du Palais de Tokyo, mais les chambres comme dans les hôtels du Groupe Accor sont louées en fonction du taux de demande, les prix se situant plutôt au-dessus de 200 euros, et pouvant grimper si la demande est importante.

     

    Alors, pensez à la chambre de Berlin, si vous décidez d'un petit tour là-bas pendant les Fêtes.

     

     

     

     

     

     

     


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