• Créativité en atelier

    Photo Fotokino - Laterna magica

     

     

    Le Monde d'aujourd'hui reprend les propos de Ségolène Royal, qui présentent le nouveau positionnement voulu par cette femme politique.

     

    Comme je le souhaitais, elle récuse le mot de "social-démocratie" comme obsolète, parce qu'exprimant une droitisation de la gauche.

     

    Ce qu'elle veut, c'est une forme de radicalité de gauche, pour tout ce qui concerne la défense des droits sociaux, la protection des personnes, les services publics et la politique de transformation des banlieues, et une ouverture sans dogme aux questions économiques, tout en reconnaissant l'intérêt d'une vision centriste sur un Etat impartial.

     

    Ca me va, prendre ce qu'il y a de mieux à gauche et au centre, se positionner sur un programme, résolument innovant, parce que pas coincé dans des discours de chapelles et des dogmes.

     

    Voilà que s'annonce le renouveau de la gauche.

     

    Merci, Madame Royal.

     

     

     

     

     

     

     


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  • Crédit photo : Jean Anneherbauts

    FotoKino - Laterna magica

     

    "Nous voulons être durs avec la délinquance, mais aussi avec les causes de la délinquance"

    Tony Blair

    cité ce jour à France Culture

    Si seulement Sarkozy en faisait autant.

     

     

    Au Tribunal de Bobigny, on ne chôme pas, les récidivistes sont récidivés, c'est-à-dire promis aux peines plancher, les jeunes sont jugés, les juges jugent et les greffes enregistrent. Mais c'est après que cela se complique, mais six mois après avoir été prononcées, 2/3 des peines prononcées ne sont pas effectives. A savoir donc, et ils le savent, que 2 personnes sur 3 passeront entre les gouttes, que la justice ne passera pas pour elles ou très tard. 

     

    Un rapport parlementaire dénonçait en 2005, faute de fonctionnaires aux greffes, les jugements, qui sont enregistrés avec des retards importants dans la plupart des Tribunaux, l'information sur les jugements prononcés n'étant pas non plus disponible aux juges de récidivistes. Mais rien n'a changé.

     

    Et voilà comment Sarkozy travaille. Il s'occupe de faire des lois en rafales, des surrégénérateurs de peines, des batteries de lois toutes plus terrorisantes les unes que les autres, mais quand il s'agit de penser l'action réelle, de remédier à cette chose toute bête qui résoudrait le problème, la réalisation des peines, non seulement il n'y met pas les moyens, mais en plus il supprime les tribunaux de proximité, qui tiennent les délais. Résultat, autant aller à la pêche.

     

    Je me souviens qu'une candidate présidentielle avait pointé l'importance de l'effectivité des peines, moins que la récidive, c'est la réalisation de ce qui était décidé par la Justice qu'elle visait.

     

    On a bien là la différence entre deux conceptions, deux cultures même. L'une toute d'esbrouffe, l'autre de résultats.

     

     

     

     

     


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  • Escarpins roses

    Vus à la galerie Air de Paris - Rue Louise Weiss - Paris

    Cliché Anthropia

     

     

     

     

     

     


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  • Les formes du travail XII - Cylindres

    Cliché Anthropia

     

     

     

     

     

     


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  • Crédit pour les images

    La première nuit de Georges Franju

    Fotokino-Laterna magica

     

     

     

    Une amie hier soir à table a posé une question qui nous a emmenée : Qu'est-ce qui est premier de l'aube ou de l'aurore ?

     

    Nous avions avec nous le spécialiste de la couleur. L'aube est la lueur qui apparaît du plus profond de la nuit, elle est transparente, blâfarde, elle n'est pas couleur. Puis l'orangé de l'aurore s'annonce, celui du soleil qui se lève, et l'aurore apparaît.

     

    Un autre enchaîna. Dawn pour l'aube et aurorus ou sunrise pour l'aurore en anglais. Mais alors The Golden Dawn ? L'aube dorée, quelque part entre aube et aurore.

     

    Et nous partîmes sur les nuits difficiles de nos ancêtres, on ne dormait pas dans les siècles passés, tant on craignait les incendies, voir disparaître la ville en cendres était une hantise. Subterfuges que les anciens inventaient pour se rassurer, le veilleur de la nuit, Dormez, braves gens, la nuit est tranquille.

     

    Les rituels de nuits tronçonnées, on se lève, on mange un quignon de pain, on se recouche, on se relève, on guette l'aube. Et les prieurs coupant la nuit d'offices nocturnes et matutinaux, pour mieux passer de la mi-nuit à l'aurore, quand les voleurs se cachent dans les embrasures de portes, en attendant l'heure du forfait.

     

    Minuit pour les contemporains signifie souvent l'heure du coucher. Il fût un temps, où ce fût l'heure au creux de la nuit noire, quand les rues n'avaient pas encore de réverbères, que la chandelle ou la lampe faisait office de permission d'y voir.

     

     

     

     

     

     

     

     


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