• Gary Hills

    Big legs

    FIAC 2008

     

    L'excellente émission de ce jour dans Arrêt sur images (hélas payante, ici), avec Fabrice Arfi de Médiapart, Guillaume Dasquié de Libération et Magali Drouet, une des auteurs du livre 'On nous appelle les Karachi", résume de manière magistrale ce qui s'avère être les trois affaires Karachi :

    L'affaire de 1996, où des commissions et des rétrocommissions sont payées, puis suspendues par l'équipe de Chirac.

    L'affaire de 2000, où cette fois le paiement de commissions étant interdit par la loi, il convient de payer des soldes sur les commissions restant dues au titre d'autres contrats d'armements, voir à ce sujet le papier de Libé (ici).Où on découvre que le solde n'a pas été payé, d'où la fureur des intermédiaires, notamment pakistanais.

    Enfin, l'attentat de 2002, qui a tué 11 ouvriers et techniciens français de la DCSN, et dont on sait aujourd'hui que la piste du terrorisme était un leurre, entretenu par les Pakistanais et la justice française.

    Ces trois affaires semblent liées entre elles. Mais par quels liens exactement ? Il faut sans doute suivre la piste de la société Heine, créée par le Ministère du Budget en 1994, dont Sarkozy était le ministre, versant des commissions (et des rétrocommissions ?) à des intermédiaires arrivés très opportunément après que la vente de 1994 ait eu lieu). Il faut s'interroger sur le chantage de son pdg, qui s'est soldé par un chèque de 8 millions payé par l'Etat français.

    Deux juges enquêtent, l'un, Van Ruymbeke, sur les affaires financières, l'autre, Trévidic, sur l'attentat. A suivre

     

     

     

     


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  • Ernest T

    La Cène

    Salon de Montrouge

     

    Depuis plus d’un mois, je me suis arrêtée de commenter l’actu.

    Sans doute, parce que l’actu Sarko est tellement manipulée,

    Que la commenter serait encore lui faire crédit.

    Et comme je ne suis pas journaliste,

    pas redevable d’un quelconque papier pour recevoir mes appointements,

    j’ai cessé de commenter cette politique qui n’en est pas une,

    La communication grotesque, la scène médiatique autour.

     

    Je suis en position zen, le pouce et l’index reliés en cercle,

    en surplomb de cette comédie,

    impatiente qu’elle finisse en 2012.

     

    Je n’en suis pas encore à l’attitude de tant de mes amis,

    Qui zappent quand ils le voient sur l’écran.

    Je suis le fil de l’actu en silence.

    Et en rongeant mon frein.


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