• crédit photo anthropia # blog

     

     

    Réalité de cette tête penchée vers le passant, là tout à coup dans l’air vif d’une sortie d’hiver, le premier pas vers la brisure d’une solitude, le contact d’un doigt sur l’épaule, le regard averti d’un poète qui marche, l’invite à un futur proche, l’accord posé juste après la portée, il faudra vérifier si la clef est en majeur, ne supporterais plus l’am, l’amer, l’a-mère, mais à ce stade un point P ou G, c’est selon, poing sur les hanches, poignées d’amitié d’abord, et davantage si affinités. Le lien.





     



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    Je voulais lutter, faire l’ordre dans ce paysage acharné, tout y est pour le désespoir, le grand angle et l’ordinaire, des échelles non compatibles, l’insipide, le non-contrôlé, le bric et le broc, et pourquoi ce mur en partie et seulement en partie fait de carreaux blancs. Que l’écriture soit une ville bien ordonnée, un sur-moi à l’œuvre pour mater le brouillon, je voulais mettre l’énergie à abolir le désastre, mais quel désastre.

    Casse-auto a ce décousu, buttant sur la succession des occasions, tentatives de belles fenêtres avortées, qu’on accepte le décrépi, que description se fasse, uns à uns les supports, les volumes, les couleurs, mais oui le gris, le blanc des catafalques, ce chromé clinquant de la vanité, comme des petits mondes en soi, des bouts d’histoire, raconter la mère et ses rideaux de bon aloi, la mère et la souris, rires, la mère et sa phrase apaisante, le père et son humour, le père et son grand dessein, le dessin d’une maison et sa sortie de terre la maison blanche au sol plat, au toit plat, maison d’un homme qui s’est fait architecte, les frères, les voisins, et puis la sœur aussi, c’est ma photo qui en fait un tout, c’est la photo qui cadre qui donne l’unité, et cette esthétique de l’après, après quoi, une fin du monde, une sanction de Trente glorieuses ? Tout juste l’ordinaire du vieillissement dont on ne regrette rien. Car il y a tonalité, le joyeux tour de passe-passe, un grain de bleu, des angles jaunes et ce petit graphe en rouge, humble, humble, une signature, la couleur de ma forme.

     

     



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    L’escalier urbain est une composante de l’espace, issu d’une contrainte, faire mitoyen, pas pu faire autrement faute de place, le prix d’un m2, la rareté des surfaces, sait-on que le sous-sol appartient au BRGM ?, à Paris sûrement et peut-être ici, enchâssement des volumes, partiel toutefois, l’un prend appui sur l’autre, des marches d’un bleu relatif, pas d’unité ici, ni dans la couleur, ni dans la forme, peut-être un camaïeu, et encore pas de la même gamme, la juxtaposition, une juste position dans la relativité particulière des grandes villes, malgré tout faire géométrie, j’aimerais vivre sous le toit-dôme, dans l’asymétrie mur court mur haut, comment s’appuie la chute de la courbe sur le muret, voit-on la jonction en jeu de solives, comment ça s’articule, le génie d’un architecte ou pas, un lit situé dessous peut-être et le matin par la lucarne du toit apercevoir le sillage des avions, ce qu’on voit en banlieue, suivre le skyliner qui emporte tes rêves, non qu’ils te quittent, mais ce prolongement qui va au-delà de toi, la force de la flèche entraînée par l’élan et pour cible, ce que tu ne peux que concevoir.

     

     

     

     

     



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  • Crédit photo anthropia # blog

     

     

     

    Eliminer les possibilités.

    Emis l’idée des peaux ciblées,

    trier les possibles limités

     

    Milite aux pôles bi-plissés ?

    Non, non, non

     

    Plier les beaux mobiles illicites

    A citer les limes oubliées,

    on publie les mines pulvérisées,

     mi-poët cille en bête .

     

    Mille cités aux peaux blêmes

    immunisent le Pô des leurres.

    Tes cibles, bille en tête

    Ne se terminent pas en bile.

    Lis, milite, ne plie.

     

     



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    Souvenir de cette balade

    juste avant le texte Enchevêtrements,

     

    ce jour-là il pleuvait, j'étais retournée sur un terrain

    parcouru souvent quand j'habitais Ivry,

    balade à la confluence de la Seine et de la Marne,

    et sur le chemin, croisé de nouveaux graphes,

     

    quelques caravanes de Roms,

     

    un territoire qui bouge, qui résiste,

    comme tout ce qui fait banlieue.

     

     

     

     


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