• La Cène

    Ernest T.

    Salon de Montrouge

    Crédit Photo Anthropia

     

    Regardez bien à droite du Christ,

    le personnage imberbe, une femme,

    un peu comme chez Tiepolo,

    ou en clin d'oeil au Da Vinci Code.

    Ernest T. joue avec le signe "barbe".

    Il renoue avec un des motifs

    les plus utilisés dans la peinture,

    Tiepolo, De Vinci, Champaigne, Poussin,

    un apôtre Jean ou une Marie-Madeleine,

    un travesti ou une catin,

    à nous de nous faire une opinion.

     

     

     


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  • Peter Coffin

    CREDAC, IVRY

    Crédit Photo Anthropia

     

     

    Ehad, un mot hébreu qui signifie Un, Unique.

    Mais ce n'est pas pareil, n'est-ce pas,

    d'être Un ou Unique.

     

    Adonaï ehad. La prière.

    Pour certains, c'est à un Dieu Unique, qu'on fait référence.

    Dieu est unique, donc Dieu est le seul, donc mon Dieu seul existe,

    donc ton Dieu n'est pas le bon, donc Gott mit uns.

    Cette acception de Dieu, une sorte d'être surmoïque, s'imposant à tous,

    cette acception-là est la source de toutes les guerres.

     

    Mais la racine de ehad renvoie aussi à Un, du côté de la complétude.

    Un rabbin de ma connaissance dit

    que la prière du soir et du matin des Juifs

    est en fait un appel à la réunification interne.

    Adonaï ehad, Dieu est Un, serait convoqué

    pour aider l'homme à se réunifier,

    d'une nuit de rêves et de cauchemards

    nous laissant en morceaux au petit matin,

    ou d'une journée où les émotions et les violences

    nous auraient éclatés en mille fragments.

    Dieu n'existerait donc que comme principe d'unité en soi,

    une conscience qui ravive le sujet, laréflexivité de l'être.

    Cela me va bien.

     

    Dira-t-on assez l'importance de la traduction

    dans le commerce de l'homme avec lui-même ou avec les autres.

     

     

     

     


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  • Peter Coffin

    CREDAC, IVRY

    Crédit Photo Anthropia

     

     

     

     

     

     

     


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  • Transformation sculptures

    Peter Coffin

    CREDAC, IVRY-SUR-SEINE

    Crédit Photo Anthropia

     

     

     

     

     


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  • Transformation sculptures

    Peter Coffin

    CREDAC, IVRY SUR SEINE

    Crédit Photo Anthropia

     

    Transformation d'un instrument par l'absorption dans un trou noir,

    stade de développement d'un foetus de chaussure,

    évoquant une sorte de généalogie d'objet,

    calcul mathématique faisant se déformer

    en sculpture polyédrique une étoile de mer,

    Peter Coffin donne à voir la mutation d'objets

    sous l'effet de phénomènes naturels ou optiques,

    une forme de récupération subjective de la science,

    jamais convenue, qui nous fait accéder

    à une compréhension plus fine de ces phénomènes.

     

    Ce faisant, il nous invite à un jeu sur les figures,

    sur un ton ironique ou utopique.

    Ironie et utopie déjà perçues

    avec son Make your own state

    présentée au Palais de Tokyo (voir ci-contre).

     

     

     

     

     


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