• Autour de l'exposition

     

    Et pour une soirée de cinéma sous les étoiles, la programmation de vidéos par Keren Detton, curatrice invitée du Commissariat, « Petites histoires inactuelles ». Avec des vidéos de Fayçal Baghriche, Gilles Balmet, Jordi Colomer, Elise Florenty et Türkowsky Marcel, Cyprien Gaillard, Radek Community et Virginie Yassef.

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    Des morceaux de paysages urbains, entre usages de la ville par l'humain et villes inhumaines.

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    On goûtera les manifestations futuristes de Jordi Colomer, manifestant solitaire portant la pancarte d'immeubles monumentaux, devant les immeubles eux-mêmes, la force de subversion dans une ville d'une simple banderole rouge portant le slogan,  « Another world is possible », de Radek Community.

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    Les éphémères et lumineux Guetteurs de Virginie Yassef, de l'usage festif ou inventif de la ville, quand les hommes montent sur les becs de gaz, sur les statues, sur les toits des immeubles.

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    L'homme immobile face à l'humanité à contre-sens de Fayçal Baghriche, nous emmène dans un vertige de la marche arrière, formidable orgueil de l'artiste dans une utopie d'avant-garde, métaphore d'une solitude réelle au sein de la ville.

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    La narration de faits divers urbains de Gilles Balmet : à l'aide d'une tête de manifestation, huit hommes et femmes, portant des lettres faisant phrases, il nous raconte une histoire de meurtre, de bagage dans une gare, de cadavre dans la malle. Il en ressort qu'il faut signaler tout bagage abandonné dans une gare. Sécurité, terrorisme, du mauvais usage de l'urbanité.

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    La dernière et longue vidéo nous amène dans une sorte de symphonie contemporaine à la gloire posthume de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Cité" w:st="on">la Cité</st1:PersonName>, celle qu'on fréquente à douze ans, qui fut témoin de nos combats-jeux de bandes, celle qu'on voit imploser à l'ère de la politique de la ville et qu'on pleure comme on pleure son enfance, celle à qui l'on rend un éloge funèbre en en explorant pour la dernière fois les motifs géométriques en hélicoptère, parce qu'ils fascinent à la manière d'un crypto-plan de base martienne. Jamais tout à fait enthousiaste, jamais tout à fait sceptique.

     


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