• Cherchez mes mots et priez pour moi

    Dans la maison de Jules Verne

    crédit photo anthropioa # blog

     

     

     

     

    Chercher l’élan. S’il a mis douze ans, je peux peut-être m’autoriser, quoi, quatre ans ? Quand tu vois que ta phrase s’arrête dans le carcan, c’est que le carcan était trop strict, qu’il ne libérait pas la phrase poétique, peut-être un livre le fera, à coucher là sur le feu mes mots, vos mots, tout ça en deux.

    Et voilà, le reste, ne pouvez le comprendre, ne serez jamais dans ma tête ni n’aurez vécu ma vie, vous me toucheriez la main, peut-être que vous ressentiriez cet instant de compréhension.

    La phrase poétique est celle du souffle qui passe les obstacles, je la connais tous ces mois elle est avec moi en moi, elle irrigue, elle n’est pas la même phrase poétique que je sens venir, celle de l’autre récit, mais comment en faire abstraction au cœur même de cet autre récit, c’est la phrase de cette réunion que je cherche, elle n’est pas loin.

    Quant à un pseudo-choix, il n’existe pas, parce que simplement il ne m’appartient pas, il me traverse, ne pas chercher la langue subliminale, non, je parle des mots qui avancent seuls parce qu’eux seuls connaissent la voie de la littérature, ce regard qu’on a quand on entame le chemin.

    Mes doutes sont là quand le chapitre trébuche très vite et que je dois ramasser le « cheni » à la pelle. Et qui pour le sentir, pour le savoir, désolée, Messieurs-Dames, certains le savent et pas d’autres. Et ces certains ne me disent pas quoi faire, ils me font juste sentir les bornes à droite à gauche qui freinent la liberté de ma langue et m’empêchent de transgresser la ligne.

    Ce livre ne peut s’écrire dans le surmoi, si c’était le cas, il le serait déjà, d’ailleurs il l’est déjà, il est là à côté sur le banc, bien dodu, gonflé de lui-même, et il ne sert à rien, le livre doit arracher la peau, sourire et rire, se déprendre de soi, ça veut dire qu’une conversation se mène sur le passé, qu’elle pose toutes les questions, mais pas en ça, ce serait encore un piège quoique un peu de ça ne saurait nuire, mais en âme, en poésie, en sonorité. Et au milieu coulera la rivière.

    Essais, essais, suivez ou maudissez mes tentatives, mais écoutez ma voix et vous saurez où sont mes erreurs. N’en faites pas un combat partisan, ne me prenez pas en otage, je n’y suis pas, et si vous vous en moquez, ne me lisez pas, rien ne vous oblige à déposer un doigt indolent sur la touche noire, je ne vous rejette pas, je vous dis juste cessez de me lire pour ou contre lui, et si vous me lisez priez pour la pauvre qui cherche et ne demande aucune aumône.

     

     

     



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