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L'épuisement communicationnel de Sarkozy
Bruns à forts pectoraux
Crédit photo Anthropia
J'ai capté ce jour qu'un certain épuisement communicationnel
avait saisi notre Président,
il répondait depuis le Doubs sur le bouclier fiscal
et il annonait littéralement, il défaillait dans la langue,
je cite "J'ai pas été élu pour augmenter les impôts.
Si on veut augmenter les impôts dans ce pays,
y a tellement de candidats,
qu'on aura pas de mal à en trouver pour 2012
Mon but, c'est de faire investir en France..
Certains de mes amis sont... mes amis, colonne vertébrale,
on peut dire qu'il y a des grosses vagues, alors quand y a des grosses vagues,
y en a qu'ont l'impression d'avoir le mal de mer avant d'avoir le mal de mer,
en tout cas, moi, j'ai été élu pour faire un travail, je le ferai".
Magnifique discours, où l'intertextualité fait rage,
la sienne d'abord, "j'ai pas été élu pour augmenter les impôts",
oui on le sait, ne l'a-t-il pas dit et répété,
mais ici, ce qu'on lui reproche, le bouclier fiscal,
ce n'est pas une augmentation d'impôts,
c'est un plafonnement à 50% des impôts
des 14 000 plus riches fortunes de France.
Trace aussi de ce 2012 qui doit le hanter,
se représentera-t-il, début mou d'une campagne,
"les autres veulent augmenter vos impôts".
Le "certains de mes amis sont mes amis",
sonne comme une tautologie incomplète,
le "certains" revoyant aux plus riches pour qui il a créé ce bouclier;
il est comme hésitant à en parler,
n'est-il plus sûr que tous ses amis soient encore ses amis ?,
"Mon but, dit-il, c'est de faire investir en France",
manque de chance, cette année,
la courbe des investissements étrangers
est stoppée nette, le bouclier n'a servi de rien.
Mais on notera surtout le "colonne vertébrale",
comme une expression perdue dans la phrase,
en écho d'un reproche entendu ici ou là,
il n'en a pas de colonne vertébrale, pas de morale, pas de parole,
et cela hante son discours, comme un fantôme, soliloque.
Le "on peut dire quil y a de grosses vagues",
arrive aussi comme une métaphore mal-t-à-propos,
reste-t-il sur son souvenir de vacances,
fruit d'un gulfstream constaté sur sa plage mexicaine ?,
ou sur le retour d'une peur d'enfant, la grande vague,
On penche pour cette tempête médiatique à laquelle il fait face,
on sent que tout se bouscule,
la grosse vague menace de le submerger,
il va mal notre président.
Et quand on va mal on s'accroche à la dernière bite d'amarrage possible,
"j'ai été élu pour faire un travail et je le ferai",
et on se prend tout à coup à se demander,
mais au fait c'est quoi ce travail qu'il est supposé faire ?
Et en bonus un point sur le paquet fiscal chez Marianne
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Commentaires
3JuléjimJeudi 19 Mars 2009 à 15:42les poings sur les "i"
Ben forcément, à toujours vouloir mettre les poings sur les "i", ton clavier finit par "marcher beaucoup moins bien" ! Ça manque de douceur tout ça... Et si tu prenais enfin exemple sur Laurence hein ? Lolo dite la rose sans épines. ;-))
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C'est cela que tu veux ? Qu'il boucle koiça ? sa ceinture ? sa présidence ? sa gu.... ? Parce que, mine de rien, tu as écrit 2 fois "boucler" pour "bouclier" l'amie ... Le langage, l'inconscient... toussa toussa... ;-)