• Name dropping : Alain Souchon

    Robert indiana

    Lovered violet 1966-1999

    Fiac 2007

    Crédit photo Anthropia

     

    Je voudrais ici commencer une série de nouvelles,

    contant des rencontres fortuites avec des noms,

    je veux dire des visages connus,

    de ces petits moments, où ma petite histoire cogne à l'histoire de people,

    cela m'est arrivé assez souvent,

    et toujours par inadvertance, je ne suis pas groupie,

    je ne fais pas signer d'autographes,

    et je dois dire que ces célébrités

    en général me tombent dessus, 

    ce qui fait que je suis surprise,

    perd mes moyens, ne sais pas comment réagir.

    Voici un premier récit, sous forme de chanson.

     

    Je chante une caresse

    d'un chanteur tout de tendresse

    glissée dans l'ombre d'une voiture.

     J'ai trace dans ma chevelure.

    Je chante une caresse.

    .  

     

     Rêvant taciturne

    d'un qui m'avait laissée,

    moi fantôme au coeur blessé

    dans le cinéma diurne.  

     

     

     Au café sans caractère,

     on sert de l'Edelzwicker

     sur la musique d'Easy rider

     les filles de peu viennent et espèrent.  

     

    Espèrent.

     

     Au loin arrivent rue du Hameau

     les bodybuilders, sortis par flots

    des halls de foires des accros,

    barbes à papa et ballots.  

     

     

     Garée sur le trottoir,

    amortie, les idées noires,

    j'avais aboli l'espoir,

    quand a pointé son museau rare.  rare.  

     

     

     Jugez ma panique

    quand j'ai reconnu l'idole,

    venue direct et pas chic

    dans le bistrot des rugby dolls.  

     

     

     Oh le sourire,

    des épisodes précédents tout relire,

    une revenante clignant des yeux,

     fin de soirée pas camaïeu.

     

    Au 17, là où tout se défit,

    les géraniums étaient gris,

    mais le visage à cinq centimètres

    mettait du rose aux fenêtres.  

     

     

    Toi qui a mis

    sur mon visage ta main amie

    et sur mon souffle un parfum de vanille

    qui murmurait, ris, ris, ris.

     

    Comment dit-on merci

    à toi de m'avoir reconnue,

    qui fuis les paparazzis

    tu as pris le temps d'un salut. 

     

     

    Au café des minutes dernières

    on sert de l'Edelzwicker

    sur la musique d'Easy rider

    les filles de peu viennent et espèrent. 

     

     

    Si tout est moyen,

    si la vie est un film de rien

    ce passage-là était vraiment bien

    ce passage-là était bien.

     

    Il est reparti

    rejoindre la troisième partie,

    à l'auberge des people

    le restaurant était plein.

    Ah, c'était plein.

     

    Je chante une caresse,

    d'un chanteur tout de tendresse,

    glissée dans l'ombre d'une voiture,

    j'ai trace dans ma chevelure. 

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     

     


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