• poème cherche respiration

    crédit photo anthropia # blog

     

     

    beau savoir qu’il gite là, au fond de son val,

    beau sentir qu’il y git bien souvent, à distance

    y gît-il, la crainte du poème

     

    quand l’espoir des mots insiste mais blanchit,

    quand dans le huis clos se clôt de plus en plus le oui,

    comment lutter contre le peu,

    l’empêcher d’envahir l’espérance.

     

    on ne peut que deux au Royaume d’Ithaque,

    et personne n’est quelqu’un

    si dans les doigts ne brodent

    la litanie qui pointe

    et dans le fil noué

    les cordes qui frémissent,

    que des pensées unissent

     

    la blanche est bourdonnée,

    mais si pas de fumée,

    l’âme s’épuise à tenter

    ce qui ne se promet

     

    quoi changé depuis lustres

    quoi tenté qui ne soit d’in forma

    pas de poignée où s’accrocher,

    inspiration qui n’es

     

    et la mélodie pour aqua

    ne voit passer sur la portée

    que la clef de soif ou la clef d’or,

    jamais la peur d’à quoi,

    pour enivrer le rythme

     

    si un signe d’origine,

    grimpait au firmament

    que soprano, la voix,

    et qu’on en frémirait

     

     



  • Commentaires

    1
    Mardi 4 Mars 2014 à 09:48
    Personne, tout le monde
    Je me dis souvent qu'on n'est personne, que personne n'est personne, et puis, quand on est heureux et qu'on frémit d'un poème, comme à la lecture de celui-ci, on se sent être.
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