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Par Anthropia le 27 Août 2013 à 01:26
crédit photo anthropia # blog
La route, les ancrages, passerelle sur l’horizon,
Entre bitume et nus-âges,
Imperceptibles signes qui interceptent l’esprit,
et l’encre
Qui s’imprime sur le pare-brise
Comme le livre qui s’avance, scène par scène,
Qu’une contrainte qu’on admet comme sienne,
Qu’une cathédrale qui prie pour soi,
Et on repart.
L’étrange sarabande des jours,
l’acharnement des faces blêmes glace tes sens.
Sais-tu toi-même quelles alluvions tu charries ?
Et l’exacte distance met le pied à l’échelle,
Savoir par incidence quel chemin il faut
de l’élastique du vide
au grand saut
Au-delà du jaune
au quai du marais d’être,
du méandre à venir, je ris,
Propre d’une femme, rire sa vie.
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Par Anthropia le 23 Août 2013 à 08:58
crédit photo anthropia # blog
Les sèmes s'ancrent
dans le corps du texte
comme les graines jetées au vent
dans le lit des sillons
Irrigation à tous les chakras
Le Tchara creuse
La face, le profil et le dos
D’un flux se relient les petites portes
Qui ouvrent à l’autre
Et puis emporte
D’une Demoiselle d’A.
fait le cadre
Poursuivra par le radis, m’aide
Et puis le destroyed en Giu
Mais à la coda s’enflent
Les mille-et-uns objets d’une nuit, longue, longue
Longue à bouche, que veux-tu
Longue à plume, que veux-tu
Longue à ailes, que veux-tu
Le cycle de vie vit
Le modus vivendi
La trop-père perd
Le juste art peut pas juste
Le juste art pas juste
L’art.
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Par Anthropia le 18 Août 2013 à 20:37
crédit photo anthropia # blog
Jamais la nuit,
à lampe de poche le livre,
Jamais la nuit
à cuiller dans les bras,
Jamais la nuit
à voix profonde
Jamais la nuit
à filantes étoiles
Jamais la nuit
à sons qui consolent
Enfoncée dans le noir d’un autre que toi,
J’ai coulé, malgré moi,
glissée dans le courant
Tu m’as tendu la perche
Et suis tombée au fond
m’as dégoûté de lui,
tombé du piedestal
cette fin qui n’en est.
Aux cercles lumineux renoncer,
Ne suis pas une gymnaste
pour faire le grand écart,
Partir sur mon chemin
à petits pas
ce qu’on veut,
si la contrainte est là,
elle sera mon.
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Par Anthropia le 16 Août 2013 à 15:26
Crédit photo anthropia # blog
L’éphémère instant d’un voyage le non-lieu
l’abri du temps cadran sans aiguilles
L’entrelacs incessant des pensées et des voix
dans les lavis d’azur dans le marais des mots
cristallise au tamis de lecture
pépites agglutinées en concentré de sens
Scories remontent à la surface,
la brutale saignée ravale à l’étranger.
Et puis suivi d’un fil et là dans la confiance
s’étendre dans le rêve à guetter
les ombres familières les ondes musicales
et traverses légères.
La rêvée n’a pas d’arrêt dans le bocage
il appartiendrait à la clarté d’un trait,
tu le sais sans l’acharne à l’audace
sans la guerre à la paix
ce que seules il faudrait,
la rêvée n’appelle que par attrait.
Ignorance des chairs butée des impossibles
Comment l’évidence en l’absence.
Enfermée là où seul sait,
venue dans mon Nord trois quart
que la langue au marché qu’un panier aux fruits frais
qu’une hirsute mendiante en commun regard
la résistible ascension au point huit
compter chaque marche jamais peut-être un jour
originalités pas deux à même but,
l’alerte des jours
ni la rêve ni l’espère
la considère.
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