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The best of all of us
Crédit photo Anthropia
Souvenir d'enfance.
Je m'introduis subrepticement dans la chambre de mon frère,
je fouillotte dans ses affaires,
les fanzines, les photos pornos.
Puis j'avise son stock de musique en boite.
Je lui pique une K7 audio, je lis les gribouillis dessus,
il écrit comme un cochon mon frère,
je ne parviens pas à lire le nom du chanteur sur la K7,
je sors de la chambre la K7 cachée dans mon pyjama.
(oui les moins de trente ans ne peuvent pas connaitre,
le plaisir de la K7 volée,
c'était avant le téléchargement peer to peer).
Arrivée dans ma chambre, j'introduis la boite dans mon magnétophone.
Et là, c'est l'électrochoc, l'oeil alerte, l'oreille conquise,
l'envie de tout comprendre des paroles,
c'est Otis Redding, le meilleur d'entre tous.
(SITTIN' ON) THE DOCK OF THE BAY
- written by Otis Redding and Steve Cropper
- lyrics as recorded by Otis Redding December 7, 1967, just three
days before his death in a plane crash outside Madison, Wisconsin
- #1 for 4 weeks in 1968
Sittin' in the mornin' sun
I'll be sittin' when the evenin' come
Watching the ships roll in
And then I watch 'em roll away again, yeah
I'm sittin' on the dock of the bay
Watching the tide roll away
Ooo, I'm just sittin' on the dock of the bay
Wastin' time
I left my home in Georgia
Headed for the 'Frisco bay
'Cause I've had nothing to live for
And look like nothin's gonna come my way
So I'm just gonna sit on the dock of the bay
Watching the tide roll away
Ooo, I'm sittin' on the dock of the bay
Wastin' time
Look like nothing's gonna change
Everything still remains the same
I can't do what ten people tell me to do
So I guess I'll remain the same, yes
Sittin' here resting my bones
And this loneliness won't leave me alone
It's two thousand miles I roamed
Just to make this dock my home
Now, I'm just gonna sit at the dock of the bay
Watching the tide roll away
Oooo-wee, sittin' on the dock of the bay
Wastin' time
(whistle)
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Commentaires
3yannick GDimanche 1er Mars 2009 à 18:58Et les amis, c'est fait pour quoi.
Trop éloignée la famille dans mon giron, ni au propre, ni au figuré, juste dans les faits, c'est un concept réduit au minimum. Non, j'ai attendu les premiers vrais amis pour prendre plaisir à la transmission de K-7 et autres livres, bd, film. Et aujourd'hui encore, nous prenons plaisir à partager nos découvertes culturelles. Rien ne vaut les liens que nous nous créons, puisqu'ils dépendent au moins en partie de nous, et pas d'un stérile héritage (non, non, ce n'est pas un oxymore). yGah, Otis...
... le revoilà :) je l'ai découvert tardivement grâce à une amie (et copié sur K7 (ma carte d'identité m'indique que je viens d'entrer dans le cercle des trentenaires, ça doit être pour ça...)) ; toujours des moments émouvants pour moi lors de l'écoute de ce grand bonhomme. Merci5yannick GLundi 2 Mars 2009 à 00:04Oh Emelka MX
... vous revoilà. Cela me fait plaisir d'avoir un signe de vie internautique de votre personne. Je prends note de votre xième blogue et vous souhaites un bonsoir, bonjour et à bientôt (si j'arrive avant sa fermeture ;) ). yG6JuléjimLundi 2 Mars 2009 à 15:40Do you realise ...
... que j'ai chanté "Dock of the bay" ... quand j'étais chanteur de baluche du temps où c'était le temps d'avoir 20 ans ? On avait une bonne petite section cuivres finalement, quand j'y pense. ;-))8JuléjimLundi 2 Mars 2009 à 17:30Ah bon ?
Toi aussi t'as fait bal popu dans ta jeunesse ? PTDMDR !!! ;-))) Eh, et si on remettait ça avec Yannick à la batterie (ou à l'accordéon ?) ?
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J'ai fais pareille, enfant, avec ma grand sœur. Un jour, je lui ai subtilisé momentanément une K-7... Il n'y avait que du Sheila, du Hervé Vilard, du Ringo, du Johnny Halliday, du Claude François... Depuis ce jour, je ne lui emprunte plus rien, et je trace ma route loin de la sienne. Je devrai peut-être l'en remercier... et puis non, elle a refilé son virus à ses deux gamines. Impardonnable. yG