-
Un direct, ca se rate
Et voilà il l'a raté, son direct. Certains parlent du prompteur, qui s'apprend, qui n'est pas si facile. C'est ça, mettons l'accent sur la technique.
Moi je préfère mettre l'accent sur ce qui se voyait, qui était évident, qui était clair comme de l'eau de roche, ces voeux, il n'en avait rien à f.....
Il les a fait après l'apéro avec les ministres et avant de rejoindre ses potes pour faire la fête.
Il les a emballés ses voeux, il fallait voir comment (oui je sais j'avais dit que je ne regarderais pas, mais avec mon thermomètre à 38°5, affalée devant l'ordi avec l'angine, privée de Nouvel An, quoi, et la fête à côté qui battait son plein, oui oui je sais, même pas eu le courage d'y faire un bref passage, bref, il fallait bien m'occuper).
J'ai donc subi ce qu'il faut bien appeler le sprint des voeux présidentiels, non pas un footing, ni un marathon, ni un 800 mètres, mais un soixante-mètres, avalant les mots, faisant se succéder les mimiques à toute allure, et je te lève les yeux, et je regarde droit dans la caméra, et je prends l'air grave, puis l'air optimiste, et tout ça à toute allure, c'était presque du Charlie Chaplin, aux grandes heures, son truc. Cela mériterait d'ailleurs un remontage en accéléré.
Ce qui était frappant, c'est qu'il faisait ça comme une corvée, avec rapidité pour s'en débarrasser, avec désinvolture, envoyé c'est pesé, dans un discours ampoulé plein de phrases pour rien dire, recyclant tous les slogans, et celui-là vous le reconnaissez, travaillez plus pour ....., je tiendrai mes ....., on ne peut pas tout faire en ...... Il y avait tout du harder dans ces voeux, stakhanoviste de la sincérité obsessionnelle compulsive surjouée, de la franchise de commande, de la bonne allure de bon aloi. Le Président jouait au Président comme j'ai lu quelque part, oui, on en est déjà là, il joue au Président, avec l'air du gamin de 6 ans, affreux, sale et méchant, qui n'aime déjà plus le cadeau qu'on lui a fait et qui le maltraite, pour un peu vous en voudrait de le lui avoir fait, et pousse des soupirs à fendre l'âme sur ce monde où cela ne va pas plus vite, où les nuls sont nuls et heureusement qu'il y a lui pour faire avancer tout ce b.....
C'était des voeux Tu m'emmerdes, j'fais fissa, ma voiture est en double file, façon de dire à la légitime que la maîtresse attend en bas. On avait l'impression d'être cocu à regarder ses voeux. Et j'sais pas pour vous, mais j'aime pas être cocue.
-
Commentaires
2ThierryMardi 8 Janvier 2008 à 22:144johnnyJeudi 10 Janvier 2008 à 00:08les voeux
les voeux étaient en direct. Pas comme certains qui partaient en vacances avec leur maitresse et enregistraient les voeux le 10 décembre.5johnnyJeudi 10 Janvier 2008 à 00:097johnnyJeudi 10 Janvier 2008 à 00:25anthropia
Je regrette toujours le partisan de chez partisan. Je préfère les propositions constructives. Les Français ont élu cet homme et son équipe. Nous savons ce qu'on fait les autres pendant des décennies, de gauche et de droite : rien.8johnnyJeudi 10 Janvier 2008 à 00:28anthropia
Le plus grave problème est qu'il n'y a aucune alternative. Aucune opposition. Le PS est disloqué, coulé. L'extrème gauche divisée en dix mouvements. Il n'y a pas une seule personne à gauche capable de relever l'édifice.oui mais
Ils l'ont élu, puis ils commencent à voir qu'il leur a menti. Cela fait sept mois, et en sept mois, on voit déjà qu'il ne tiendra pas ses promesses, le pseudo Président du pouvoir d'achat
Ajouter un commentaire
"avec l'angine, privée de Nouvel An, quoi, et la fête à côté qui battait son plein" Anthropia était malade. Angine. A trop tutoyer les anges, voilà qui devait arriver. Anthropia était malade et le monde riait. Mais ce que le monde ignorait c'est qu'il était malade et qu' Anthropia veillait sur lui. Mes meilleurs voeux vous accompagne.