• Un Etat moderne

    Ségolène Royal, Présidente

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    Un Etat modeste, un Etat protecteur, un Etat incitatif,
    un Etat validateur, un Etat respecté à l'international, bref un Etat moderne
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    Quel est l'Etat que Mme Royal a en tête depuis la présentation de son Pacte présidentiel ?

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    J'avoue que je me suis posé la question et d'autant plus depuis le passionnant dialogue avec Monsieur Bayrou.

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    J'ai donc cherché dans le Pacte et voici ce que j'en retiens.

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    L'Etat que veut Ségolène Royal est un état modeste, au sens de son coût. Rappelons que le budget de l'Elysée a augmenté de 700% sous l'ère Chirac, quand le Général de Gaulle payait sur ses deniers ses repas familiaux. Ségolène Royal a le sens de la dépense, un €uro dépensé doit être un €uro utile, dit-elle. Elle l'a prouvé en diminuant les cocktails et frais de bouche, ainsi que les dépenses automobiles de sa Région. On peut donc lui faire confiance dans ce domaine. On ne l'a pas dit, mais Ségolène Royal est une gestionnaire, elle a ce sens-là.

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    L'Etat selon Ségolène se veut protecteur. Il travaille avec parcimonie en soutenant les projets qui vont dans le sens des objectifs de la Présidente. 65 milliards sont accordés aujourd'hui sans grande discrimination aux entreprises. Le projet de Ségolène Royal est d'investir ces 65 milliards à bon escient. Quelles aides apportées à quelles entreprises ? A celles qui développeront, qui seront exemplaires pour les personnes, qui ne délocaliseront pas. Remettre en question les subventions aux technologies de grands groupes qui font de grands profits pour le réaffecter aux PME qui développent et créent des emplois. La protection ne dédouane pas le citoyen de faire ce qu'il a à faire, elle lui assure simplement les conditions nécessaires à son développement.

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    Ségolène a choisi la voie d'un Etat incitatif, un Etat qui joue son rôle en posant de nouvelles règles du jeu : ouverture de parts réservées des marchés publics aux TPME, révision des budgets recherche alloués sans objectifs particuliers à certaines entreprises (on peut penser à l'aide à la recherche d'EDF qui serait mise sous condition d'un effort de 20% sur les énergies renouvelables, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, malgré la publicité sympathique d'EDF sur le développement durable, on sait qu'il ne consacre que 1% à ce thème dans son budget).

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    Incitatif aussi par une nouvelle forme de la décentralisation (suppression des doublons et de la gabegie entre communes, communautés de communes, conseils généraux, conseils régionaux). Un Etat incitatif aussi au sens où il encouragera la négociation par une syndicalisation plus forte proposée aux salariés, une invite par une conférence sur l'emploi qui ne laissera pas pour une fois de côté les chômeurs et précaires,  un Etat incitatif qui mettra en place une participation en continu des citoyens aux décisions de la nation, jurys citoyens, conférences de consensus sur des questions complexes (EPR, nucléaire, OGM, etc.) et surtout une VIème République capable de remettre au travail les députés à l'Assemblée nationale, les élus dans leurs circonscriptions par la suppression de ce mal français du cumul des mandats. Ceci est une véritable révolution qui permettra effectivement que les différents collèges d'élus exercent de manière active et efficace leur mandature. Quand les parlementaires auront le temps de contrôler de manière suivie le budget et sa dépense, enfin.

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    Plutôt qu'un Etat qui sème à tous vents des lois qui ne servent à rien, Ségolène Royal veut un Etat validateur au sens où la loi viendra confirmer les conclusions des négociations par secteur, viendra entériner des évaluations proposées par les citoyens, en produisant des lois qui auront du sens et seront appliquées. L'Etat validateur c'est aussi un Etat qui n'ajoute pas la confusion aux lois votées (pas de promulgation-annulation, une séparation claire des pouvoirs, la nomination à des postes clefs de personnes des différentes sensibilités politiques au-delà de la logique de clan).

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    Enfin l'Etat dont elle a l'idée ne renonce pas à sa grandeur pour autant, il sait parler la tête haute aux grands du monde et incarner la logique de l'Humain mis en tête des priorités tant en Europe avec l'idée d'une Europe sociale que dans les instances internationales. Le co-développement annonce également une nouvelle ambition de la France, d'assumer ses responsabilités par rapport aux êtres qui tentent le tout pour le tout pour venir en France. Au lieu de jouer au négrier du retour comme le promeut Sarkozy, il s'agit de construire ensemble des passerelles économiques, d'entraide, de soutien. Au lieu de l'acrimonie permanente, de la critique outrée de l'autre, du Germain, de l'Africain, dans lequel se complaît Sarkozy, la tranquille sérénité d'une Nation qui a confiance en elle et dans sa capacité relationnelle.

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    L'Etat dont nous parle Ségolène Royal n'est plus l'Etat hyper-interventionniste cher aux anciens. Non, c'est un Etat moderne, qui n'abdique pas son rôle, qui est malin, qui joue la délégation mais aussi le contrôle, qui met des règles du jeu en place et laisse le jeu se faire, qui sanctionne quand il y a faute et mesure les résultats, et qui en tient compte pour relancer le jeu.

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    Elire une candidate qui veut accompagner cette réforme profonde de nos institutions et de nos formes d'interventions, qui met la France en démarche de progrès, s'impose pour moi.

     


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