Par Anthropia
Cliché Anthropia
Quand le Président fait bling-bleng, c'est plus discret, moins voyant, plus dandy, moins parvenu.
Et pourtant, quand le Président fait bling-bleng,
c'est 1000 soldats de plus pour son ami Bush et son ami Blair,
c'est une révolution atlantiste, tout pour l'Otan, abandon de notre suprématie.
C'est une bavure démocratique,
annoncer devant le Parlement anglais, ce qu'il n'a pas encore dit au Parlement français.
C'est une révolution libérale :
jetons au panier notre singularité nationale, vive le modèle thatchérien.
Quand le Président fait bling-bleng,
c'est 1000 attitudes, sourire, crispation, air sérieux,
la contenance de celui qui s'en cherche une.
C'est un discours la bouche en coeur
en réponse à un discours en cul-de-poule.
J'avais honte de sa fausse "affectivité" face à quelqu'un qui ne lui demandait rien.
Voir l'air inquiet de la Princesse Anne, qui jaugeait l'oeil impitoyable
cherchant le jugement : fanfaron ? fantasque ? fantoche ?
A l'heure bling-bleng, ne restait qu'un petit couple,
une petite fille qui joue à la grande et un petit garçon empêtré dans son faux-self.
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