Exégétique portée

crédit photo anthropia # blog

Quand souvenir étreint de trop près,

à bouche-que-nies-tu,

masqué à rage contenue,

larve, larve au corps

englobe d’épaisseur,

mineur fait masse,

majeur génère à sentes raides,

débarque au quai

des infantes insouciantes,

des godelureaux assassins,

sombrent les générations.

Grondement des correspondances,

Un train avalé précipite,

La langue insiste et pulse son verrou.

Qui barre le barrage,

 barre le flux.

L’indifférence des assurances,

caméléons du scarabée.

L’aveugle erre,

l’aboie hier, aujourd’hui et la nuit,

le chien manifeste.

Quand souvenir étreint de trop près,

à bouche-que-nies-tu,

le secret.

Et souvenir lointain

à l’acte impasse et rate,

oblige à dol, génuflexion

étendu bras en croix,

regard relève,

et respire à lèvres,

retraversent les mots

au souffle des cordes

à la frontière des dents,

Epuisement

du tas de mots avalanche,

des épleurésies abouties

à purge du pus du saigne du perce,

l’abcès.

Et souvenir oublié,

réminiscent implose,

ne cogne plus à la porte du loup.

Puis souvenir replié

dans les tiroirs de semences,

apaisé.

Nos exégétiques envolées

ne tremblent plus.