Maurizio Cattelan
(droits réservés)
2001
Photorealist sculpture of a miniature hitler in prayer - an icon of fear.
Installation at faergfabriken
Center for contemporary art and architecture, Stockholm
Ydessa Hendeles « The Living and the Artificial » Münich 2004
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Ydessa, Les ours, etc. - Agnès Varda 2004 <o:p> </o:p><o:p>
Him, c</o:p>ette oeuvre dérangeante de Maurizio Cattelan prend toute sa valeur dans une installation d'Ydessa Hendeles, intitulée « The living and the Artificial » à Münich, qui présenta des centaines de photographies de personnes posant avec des ours en peluche, durant la guerre de 1939-1945 en Allemagne.
Agnès Varda en a tiré un court-métrage bouleversant. Nous introduisant à l'exposition et à l'artiste elle-même. Ydessa, Les ours, etc., est une quête au travers d'un filmage méthodique et obsessionnel de chaque photo, des photos d'ours en peluche dans les bras d'enfants riches, dans les bras d'enfants pauvres, dans les bras d'enfants juifs, dans les bras d'enfants de nazis, de bonnes familles allemandes, des photos d'ours en peluche comme mascotte d'une équipe de sports, d'une caserne de pompiers, d'un bataillon d'hommes tous bien ordinaires, l'Allemagne bien tranquille avec tous ses ours en peluche. Une collection macabre, mais pour quoi faire.
Peu à peu, dans ce lent pèlerinage qu'a voulu Ydessa Hendeles et à sa suite, fidèle et créative à la fois, Agnès Varda, la réalité perdue des ours en peluche devient la réalité perdue des enfants privés de leur jouet, d'enfants emmenés dans les camps, d'enfants partis en émigration. Avec leur doudou, ils ont perdu leur enfance. Avec ces jeux d'enfants sur papier sépia, nous sentons bien que nous les avons perdus. Et aucune, non aucune insupportable génuflexion ne pourra nous les rendre.