parfois, le temps va si vite qu'un mois passe, sans même le sentir dans son corps, non-conscience de la durée, les événements effacent les sensations, portent l'esprit en avant de tout le reste, c'est quand on n'y pense pas que le temps passe vite.
Lire la suitetête de poupée altière, sage comme une image, à l’orée du poème, mon bel iris sauvage, cueillez-moi des jeunes filles et des iris bleus à l’ombre des charmilles, la seule complication, c’est sa forme, les pelures de couleur les unes sur les autres, les...
Lire la suitela nature, ça n'existe pas, l'environnement non plus, ça ne nous entoure pas, on est dedans, alors quoi, quel mot pour dire la symbiose ou l'ostranéité, deux sentiments qui nous occupent quand on vit là où les premières fleurs du pêcher de vigne, le parfum...
Lire la suitedonne ta main, approche-toi, les corps se rapprochent, on dit danse de salon, on devrait dire Je t'aime, du regard on se touche et sur le son on bouge, le corps-à-corps transforme le face à face en dyade, cet instant où s'oublie qu'on est un, qu'il est...
Lire la suiteOn avait compté les régressions, jour après jour, on percevait l’écart, la toujours plus grande difficulté à ce qu’un dire fasse corps pour tous, chacun criait dans sa cité, on l’avait senti. Mais tout à coup, notre multitude est prise au lasso de quelques-uns...
Lire la suitenur Licht, seulement la lumière, seule l’huile pure de la lampe permet d’éclairer, chacun regarde sur ses ongles les reflets de la flamme et croit qu’il la détient, mehr Licht, a dit le poète, davantage de lumière, et soi avide de s’en nourrir ; délicate...
Lire la suitede l’art de le choisir quand il devient trapu, de le déshabiller pour n’en voir que le tronc, de le nouer ensuite, le nœud caché dedans, sous la triple épissure, que le bambou serait un art, une métaphore, un monde entier en soi, ses accommodations, qu’il...
Lire la suiteOn touche parfois ces seuils de soi où la porte apparaît, quelque chose de visible, de découpé dans l‘espace, là où, le plus souvent, on frôle en vain la face lisse des parois intérieures en quête d’ouvertures, ce sentiment qu’enfin on peut pénétrer le...
Lire la suitecomment en nait le sentiment, est-ce la littérature dans le huis-clos de la lecture qui en aurait accru la prégnance, ou le sait-on de longtemps que l’appel du regard, les mains tendues en vain nomment la butée d’un monde indifférent, barrière qui jamais...
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