Par Anthropia
David Mach
Che
2008
Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont
FIAC 2008
Crédit Photos Anthropia
Chapeau bas. Ils l'ont fait.
Je ne suis pas sûre qu'en France,
on en aurait été capable.
Un conseiller d'Obama racontait
que sa mère était allée faire du porte à porte
dans un de ces Etats indécrottablement raciste,
et qu'une femme lui avait dit, je voterai pour le nègre.
Dans le même mouvement, en plein milieu d'une grave crise,
avec deux guerres pendantes,
la plus raciste était capable d'une telle phrase.
Cela me fait penser à l'Inde quand elle vota pour un intouchable,
parce qu'à partir d'un certain moment,
ce qu'on veut c'est quelqu'un qui semble y croire,
qui a le calme et les nerfs pour ça,
qui ne se laisse pas démonter par les attaques,
qui a des phrases qui vous touchent le coeur.
C'est ça Obama, c'est l'émergence d'une conscience.
Et ce que je voudrais par-dessus tout,
c'est qu'on ne découvre pas demain
des cadavres dans le placard
et les poussières qu'on aurait refoulées sous le tapis.
Oui, à partir d'aujourd'hui, tout est possible là-bas,
mais quel travail il a devant lui, à quelles tâches il doit s'attaquer.
Good morning, Mr President.
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