• Pierre Ardouvin

    Carton d'invitation

     

     

    Plus de possibilité de peser par la manifestation,

    les protestations des syndicats font l'objet d'un sourire ironique de la part des ministres

    ou de blagues du Président devant les grèves devenues inefficaces,

    grâce au service minimum, un autre de ses hauts faits.

     

    Nous sommes négligés, écrasés, méprisés.

    Quelle solution pour faire entendre notre voix ?

    Dans les entreprises où les syndicats existent,

    ils pourront s'oposer par la subversion,

    refus des plans collectifs d'heures sups.

    Mais dans les TPE, comment un employé pourra-t-il

    faire reconnaître ses droits

    sans subir la pression de son patron :

    ou t'accepte ou tu te casse.

     

    Nos députés sont minoritaires et ne se font pas entendre non plus.

     

    On vient d'enterrer 60 ans d'acquis sociaux,

    par une pseudo-loi dite de la démocratie sociale,

    quand fera-t-on l'indispensable étude

    des titres des lois sarkozystes,

    chef-d'oeuvre de l'anti-langage :

    on vient d'inverser le cycle historique de la réduction du temps de travail

    (cf. Brève histoire du temps ci-contre),

    on vient de retourner au temps des patrons machistes

    dans un Etat qui ne jouera plus son rôle d'arbitre,

    de protecteur de la veuve et de l'orphelin,

    tout en prétendant oeuvrer pour le bien public.

     

    Sarkozy nous sadifie, nous sadise,

    nous masochistes,

    ne savons plus où nous tourner.

     

    Parce que des Français ont voté pour cet homme,

    doit-on s'incliner devant ces lois iniques et cyniques,

    qui font fi de notre histoire.

     

     

     

     

     

     


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    Le chat, sentinelle de l'invisible

    Jacques Hellul

     

     

     

     


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