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Par Anthropia le 21 Mai 2013 à 08:44
crédit photo anthropia # blog
Réalité de cette tête penchée vers le passant, là tout à coup dans l’air vif d’une sortie d’hiver, le premier pas vers la brisure d’une solitude, le contact d’un doigt sur l’épaule, le regard averti d’un poète qui marche, l’invite à un futur proche, l’accord posé juste après la portée, il faudra vérifier si la clef est en majeur, ne supporterais plus l’am, l’amer, l’a-mère, mais à ce stade un point P ou G, c’est selon, poing sur les hanches, poignées d’amitié d’abord, et davantage si affinités. Le lien.
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Par Anthropia le 15 Mai 2013 à 18:59
crédit photo anthropia # blog
Souvenir de cette balade
juste avant le texte Enchevêtrements,
ce jour-là il pleuvait, j'étais retournée sur un terrain
parcouru souvent quand j'habitais Ivry,
balade à la confluence de la Seine et de la Marne,
et sur le chemin, croisé de nouveaux graphes,
quelques caravanes de Roms,
un territoire qui bouge, qui résiste,
comme tout ce qui fait banlieue.
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Par Anthropia le 5 Janvier 2012 à 17:14
HOUSE ON FIRE
Sarah Anne Johnson
2009
Courtesy de l'artiste
Mywinnipeg
Courtesy Maison Rouge
Crédit Photo Anthropia
Il règne une folie ambiante,
je le sens à Twitter,
qui mugit, rugit et vibre
d'infos dans tous les sens,
comme dans une salle de rédaction.
Souvenir d'un lointain passé de journaleuse.
Le monde est fou, fou, fou,
je le sens à ces clients qui changent d'avis
plus vite que de chemise,
à ces carreleurs qui posent mal
les carrelages de salle de bain
et qui doivent tout refaire,
à ces gens dans la queue à La Poste,
qui poussent, qui hurlent au téléphone,
et qui ne voient pas le problème.
A ce vent maudit qui tape à la vitre
ça trépigne, ça s'impatiente,
Mais de quoi s'inquiètent-ils ?
La vie est belle, non ?
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Par Anthropia le 29 Octobre 2011 à 19:40
Sarah Bernardo
Disembody 2009
Portugal
Salon de Montrouge 2011
Crédit Photo Anthropia
D'aluminium et d'acrylique,
la gaze, vague réminiscence d'un sang impur,
le tissage des femmes, la menstrue,
nulle part chez un artiste,
je n'aurais pu voir
l'aigrette se percher,
une artiste, seulement une femme,
a capté cet instant fugace,
a transposé ce moment de stupeur,
l'initiation à l'événement et au perpétuel mouvement,
continu, discontinu.
Ma vie décrit le grand Huit,
les ronds sur l'eau de mes ans
le cycle depuis longtemps,
chaque mois, à chaque tour,
sans détour.
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