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    Quelque chose m'échappe. Pourquoi adopter le veston ? Je veux dire cette chose informe, qui réagit mal aux montées d'escalier, qui plisse là où il ne faut pas, qui hésite et ralentit chaque mouvement, bref, on s'en prend fréquemment un à le porter -pour vos prochains mots croisés.

    Tenez, celui-ci, elle y a certainement mis le prix,

    elle ne passe pas pour fauchée,

    où donc a-t-elle trouvé ce veston

    doté de ses deux jambes qui totalisent à eux tous plus de plis en une foulée, que n'en compteront jamais sa chevelure ?

     

    Oh, vous allez me dire qu'à un homme, cela sied mieux.

    Et que le veston assume sa virilité.

    Même dans ses pattes molles ?

    molles ? 

    dont on se demande si c'est un défaut de repassage, une ombre de la balladeuse ou un tailleur pas riche.

     

    Enfin, il y a problablement une manière de le danser le veston,

    entre un Américain à Paris et Tiens, voilà du boudin !

     

    boudin !

     

    Mais en tout cas, o grand jamais, ne le supporter comme un pensum,

    ne s'en parer comme un bibendum,

    ne chercher l'imitation, mère de l'inhibition.....  

     

                             l'inhibition.....

     

     

     

     

     


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