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Par Anthropia le 1 Novembre 2011 à 19:12
Fishing fly, 2011
Mircéa Cantor
Crédac, co-production Galerie Yvon Lambert
Crédit Photo Anthropia
Sur le mur, on aperçoit la collection de cartes
représentant des hameçons,
des mouches pour attraper les poissons,
une collection de petit garçon, retrouvée par Mircéa Cantor,
dont il a tous les numéros, sauf la première.
Alors il la réalise à échelle 1/1, avec des barrils de pétrole,
et le fameux hameçon doré, destiné à le suspendre
sur le fil à pêche tendu au mur de ses souvenirs.
En fond sonore,
on entend la voix de son petit garçon,
qui déclare sur une vidéo,
du haut de ses 5 ans, environ,
qu'il a décidé de ne pas sauver le monde.
I've decided not to save the world. Chiche.
Et si nous décidions de ne pas sauver le monde,
l'euro, la planète, la Grèce,
juste pour voir ce que ça ferait.
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Par Anthropia le 1 Novembre 2011 à 19:05
Néon
More cheeks than slaps
qui se reflète dans le miroir
Mircéa Cantor
2011
Je n'ai gardé que le Than slaps,
parce qu'in fine,
on la reçoit la gifle,
le réel est ce qui résiste,
fait obstacle,
fait mal.
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Par Anthropia le 1 Novembre 2011 à 19:03
Rainbow 2011
Mircéa Cantor
More cheeks than slaps
Credac, Ivry sur Seine,
Manufacture des Oeillets
Galerie Yvon Lambert
Crédit Photo Anthropia
L'arc-en-ciel s'annonce presque tout de suite
muni de ses épines.
Barbelés multicolores,
à l'image d'un monde qui scintille et brûle à la fois.
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Par Anthropia le 1 Novembre 2011 à 18:59
Tracking happiness (vidéo) 2009
Mircéa Cantor
More cheeks than slaps
Credac, Ivry sur Seine,
Manufacture des Oeillets
Galerie Yvon Lambert
Crédit Photo Anthropia
Si vous n'avez pas encore parcouru les ateliers d'artistes
à la Manufacture des Oeillets,
ce qu'il est possible de visiter
lors des Journées Portes Ouvertes à Ivy,
vous pouvez aller découvrir les nouveaux locaux
du CREDAC, 3ème étage de la Manufacture
au 28 boulevard Raspail.
Les oeillets sont les cercles d'acier,
que les anciens ouvriers de la fabrique
fabriquaient pour permettre le passage des lacets.
Et pour inaugurer ce nouveau lieu,
Claire Le Restif a invité Mircéa Cantor,
artiste roumain, qui nous fait réfléchir
à la quête du bonheur,
dans les pas sensuels de dames blanches,
qui tentent d'effacer leurs traces,
à grands coups de balai
sur le sable blanc,
comme des ménagères obsessionnelles,
jamais satisfaites.
Comme nous tentons aussi de le faire sur le net.
Sans succès.
Mircéa Cantor caresse nos joues,
donne un petit coup à l'occasion,
offre en rêve un autre monde,
dont il dénonce aussitôt l'impossibilité.
A voir absolument.
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