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A c'conte-là
Bâchée
crédit photo anthropia # blog
A c’conte-là,
L’avait qu’à dire qu’el comptait
que le nom, ça y faisait
dans l’île pouvait l’emmener
l’enhommée l’aurait pu lui donner
l’aurait écrit dessus
les a, les b, plein de lettres
à c’conte-là,
l’avait pas grand-chose à faire
D’la durance, elle endurait,
tous ces ans qu’en finissaient
Pas.
Qu’el a rongé, la ratte, son frein,
Appuyé sur la pédale,
Même mis la méga ration
des fois au plancher pour
pas voir le rétroviseur,
Des pylônes qui s’enfuyaient
Tous alone là-bas,
yeux ouverts rythmés nuit
A c’conte-là, était au garde-à-vous
Un p’tit soldat Brandebourg
Y avait plus qu’ça, le parle le consignateur
la langue des mots quand ils bifurquent
A c’conte-là,
Se s’rait laissée faire, enfin peut’êt pas
pasque son compte l’a calculé
le cent de trop fallait pas l’chercher
que le déjà
louche avec le
trop tard, c'est ça
quoi le peux
A c'conte-là, l'avait pas le choix
la vraie vie, pas d'autre
que la limite limite là tout de suite
ennommée, l’a acceptée
le sais bien, toi
qu’à c’conte-là l'a effacée
que dans le champ vert
Dryas iulia
y a jamais eu,
qu'à c'conte-là,
faisait miroiter
alors ardoise,
quoi le peux.
Tags : poème, à c'conte-là
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