• De la création de la cellule REAGIR, un peu trop tard pour ce qui nous occupe |

    Bill Wrasdrow

    Car door armchair and incident 1981

    Crédit Photo Anthropia

     

     

    De la création de la cellule REAGIR un peu trop tard pour ce qui nous occupe | 

     

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    Tu sais, à cette époque, les rapports d’accidents étaient assez sommaires, on ne dessinait pas le corps à la craie sur le sol, on relevait à peine la longueur des traces de freinage et on entourait les traces d’un cercle de craie.

    C’est seulement en mille neuf-cent-quatre-vingt-trois, que le Programme REAGIR a été mis sur pied. J’avais rencontré par un hasard professionnel le délégué interministériel au ministère de l’Equipement, qui avait inventé le sigle, REAGIR. Ça signifiait « Réagir par des Enquêtes sur les Accidents graves et des Initiatives pour y Remédier ».

    Les principes étaient les suivants, à la suite d’un accident, le Préfet désignait une commission d’enquête comprenant la gendarmerie, la direction départementale de l’équipement, le SAMU ou les pompiers et la sécurité routière. La commission analysait les faits et mettait en place des dispositifs de sécurité, pour que ça n’arrive plus.

    En l'entendant, j’ai pensé qu’ils auraient dû s’en occuper quelques années plus tôt. Parce qu’en mille neuf-cent-soixante-six, ils n’avaient pas encore analysé les risques de la route en face de chez les grands-parents : pas de panneau de limitation de vitesse au début de la rue, pas de feu à l’intersection, pas de passage piétons. A peine une esquisse de trottoir. Tu ne t'en souviens sans doute pas, mais le portail du jardin donnait sur un chemin de terre, au même niveau que la chaussée. En termes de sécurité, ça ne valait pas grand chose.

     

     



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