• Débris de semaine : autofiction

     

    Crédit photo Anthropia

     

    Comment écrire sur ce qui n’est pas conscient, comment dire l’absence à soi-même ? Quelque chose en moi gît, sournoise, rampe et ruse, qui doit bien être là, puisque parfois par flashs une vision vient toquer à mon esprit sans laisser de traces ; tout ce temps passé à refouler, à laisser en jachère ce catimini de moi et à vivre comme si de rien n’était.

     

    La vie va, au travail, je vais et je viens,

    d'une heure à l'autre,

    que des caresses d'yeux, subreptices,

    75 heures cette semaine, 75 heures à ne pas toucher.

     

    Un billet de train, cet après-midi, je pars.

    Un itinéraire, un hôtel,

    un sac à remplir, un ordinateur.


    Un "remisé", oui, plus tard, mercredi,

    on se verra, on se touchera,

    on se parlera à cinq centimètres.

     

     



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