-
Et le tapuscrit va
Triple A
A celui-ci, à celui-là, accorde les couronnes
crédit photo anthropia # blog
Gravity.
Le songe du prophète,
Non le mensonge de la tête,
Toujours fait pythie.
Sachant que c’est fake.
S’en peu soucier à l’arrivée.
Pu le regarder en face,
N’y pensais plus à l’arrivée.
Pas à conséquence.
Infar, on sait pas.
Embo, on sait pas.
Au CHU, au CHU, au CHU.
Et le soir,
La peur s’écrase en piqué.
De l’avoir pu penser.
Mais pas seule,
Les phrases du fils, de la femme,
Tu fais pas attention, attention.
Puis lu son tapuscrit,
J’ai ri,
Des zeugmes, partout, des zeugmes
"Du droit, il ne reçut que celui
De s’asseoir
sur les bancs de l’amphi en grève."
Son humour, père.
Puis lu son tapuscrit,
J’ai pleuré
Dans le brouillard, des perles
Un ton à la Thomas Bernhardt,
Ou peut-être oui, quelque chose
de Thomas Mann dans le Docteur Faustus,
Ses pages de narrateur, façon Colombo,
Quand il n’y comprend rien à l’Adrien,
Et là c’est de lui qu’il parle, le Gilles.
Récit d’une trahison de hiérarchie,
Quand il ose dire merde au directeur,
Pour pas être espion du préfet,
rapporteur, ne rapportera pas,
Faire lien avec le préfet
Sociale-démocratie, sociale stratégie,
Protéger les mineurs
du puits d’un enterrement,
du fermer du puits,
Un pacte, oui, c’est mon frère,
Et j’suis fière,
Et malin avec ça,
S’est mis le ministre dans la poche,
Fait joué les filins,
Le politique contre le hiérarchique
Et ce sera péri,
C’est moins grave.
Et ce sera péri,
Changement de vie.
La nuit descend son filin,
A l’attraper, nul n’est contraint.
Tags : poème, mineur, pacte, chu, infarctus, mon Frère, Péricardite, Embolie pulmonaire
-
Commentaires