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Par Anthropia le 19 Novembre 2009 à 21:13
Thomas Hirschhorn
The little mermaid
2004
Fiac 2009
Crédit photo Anthropia
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Par Anthropia le 8 Novembre 2009 à 12:05
Théo Mercier
Tapis violent (détail)
Fiac 2009
Galerie Gabrielle Maubrie
24, rue Ste Croix de la Bretonnerie
75004 Paris
Vernissage le 15 novembre 2009
Crédit Photo Anthropia
Oeuvre étrange, évoquant les travaux d'artistes américains,
autour des Burroughs, des Gysin,
vous marchez autour d'un tapis plutôt que dessus,
rien que de quelconque, un tapis d'orient,
mais l'oeuvre arrête le regard, le détail satanique vous retient,
le titre, Tapis violent, fait résonner Orient et volant,
un conte des Mille et Une nuits qui ne se serait pas bien passé,
toujours derrière, une menace faite à une femme.
Artiste dérangeant, ce Théo Mercier, découvert il y a peu
au Salon d'Art Contemporain de Montrouge,
par Gabrielle Maubrie pour sa Galerie.
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Par Anthropia le 3 Novembre 2009 à 10:40
De qui est cette oeuvre ?
Galerie Anne de Villepoix
Fiac 2009
Crédit Photo Anthropia
Voilà que nos amis des médias sortent une photo
de Sarko, petit garçon,
chargé d'illustrer la pub pour le client Bonux de son papa.
L'Elysée dément pour la photo, mais ajoute que oui,
le petit Sarko a bien posé pour des pubs Bonux.
Et un grand éclat de rire me submerge,
pour moi Bonux, c'était le degré zéro de la pub,
le faux cadeau pourri dans les paquets de lessive de ma mère,
le piège à neu-neu, genre cadeau mou de l'oeuf Kinder :
qui n'a pas monté un de ces pseudo-jouets,
ne sait pas de quoi le marketing est capable.
Et tout à coup je comprends,
l'envie obsédée d'exister pour lui-même,
aux yeux des médias, de ce Président ;
anonymisé comme petit garçon, emblème d'un lessivier,
il en fallait de l'énergie communicationnelle,
et des slogans, et du tam-tam, pour sortir de la boite.
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Par Anthropia le 2 Novembre 2009 à 11:19
Christian Boltanski
Fiac 2009
Monument collège d'Hulst, 1986
Kewenig Galerie
Christian Boltanski poursuit son patient travail de mémoire,
toujours émouvant.
Un autel aux vingt visages, tous traités comme ça,
un dispositif d'éclairage faussement maladroit,
une stèle de couleur,
une sorte de spontanéité de rue, les anonymes se recueillent,
une trace dans le coeur avant d'être un enregistrement,
pas une collection, pas à ce sujet,
ou alors celle du trauma,
celle d'un cerveau blanchi,
le malheur rendu à son point d'évidence.
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Par Anthropia le 1 Novembre 2009 à 11:40
Jean Tinguely/Eva Aeppli
Collaboration 1991
Candleholder, Tinguely
Mask, Aeppli
Fiac 2009
Crédit photo Anthropia
Humour et dérision, mais aussi quelque chose de la hantise de la mort,
en Suisse, souvenir d'une danse macabre sous un pont à Basel,
la grande faucheuse n'est pas loin.
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