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Giuseppe Penone
Giuseppe Penone
Pelle di marmo espine d'acacia(Albina)2002
Galerie Mariann Goodmann
Fiac 2008
Crédit Photo Anthropia
L’art de l’entretien exige d’entrer dans la parole de l’autre, de réagir à ses phrases, dans une réelle compréhension de l’interlocuteur.
Quand il s’agit de l’œuvre d’un artiste, on attend donc que les questions respectent l’artiste dans toutes ses dimensions. L’entretien de Laure Adler, mardi dernier, avec Giusepe Penone, n’a pas respecté ce protocole. L’émission est belle, parce que les réponses de Penone sont fortes, alors que les questions de Laure Adler, cherchant à enfermer l’artiste contemporain dans un art de la nature, refusant d’entrer avec lui dans son geste de sculpteur, dans sa réflexion conceptuelle, pour ne retenir que l’ode à la mère nature, apparaissent comme une violence faite à la conscience du sculpteur. On ne dit pas mieux à quelqu’un qu’on ne l’entend pas. Rencontre ratée donc, mais écoutez au moins l’artiste, c’est ici.
A voir
L’arbre aux voyelles aux Jardins des Tuileries
Une autre œuvre à l’Ecole Polytechnique, Montagne Ste Geneviève
A lire
Respirer l’ombre – Editions Beaux Arts de Paris
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