• Une valse à 7 temps : de la combinatoire

    Reportage sur un club d'aviron

    Crédit photo anthropia # blog

     

     

     

    Une valse à 7 temps : de la combinatoire |

     

    Et si tout ça n'était que de la combinatoire,

    arriver à englober mon roman-monde à moi

    dans un seul roman, 7 d'un coup, comme le petit tailleur.

    7 quoi ?

    Je décris, que les amoureux de la poésie se sauvent,

    ça va être méthodologique, mathématique,

    une nouvelle base, je compte en base anthropia # blog.

     

    P comme intervention psy

    A comme artiste imaginaire ou pas

    E comme voix d'enfant

    T comme technique, objets, vocabulaire des gens des territoires, ceux que j'écoute à longueur de journées, ces métiers jamais tout à fait les mêmes, et leur jargon, leurs processus, leurs technologies, leurs méthodologies, leurs procédures


    J comme journal, journal d’écriture, journal de vie, le temps qui passe, ce qui affecte et ce qui désaffecte du quotidien

    M comme musique, la mienne, celle qui m’a irriguée enfant,

    W comme witness, le W de Pérec, la disparition/réapparition de mes témoins intimes, les familiaux, tous ceux qui étaient là dans l’enfance et qui sont partis, presque tous

     

    Ce qui me donne dans le chapitre # 1 de Casse-auto,  comme un miracle du hasard, par le sens, le montage, attention, bouchez-vous les oreilles, 2 P, 2 A, 2 E, 2 T, 4 J, 2 M, 1 W


    Une combinatoire à 7 variables, comment composer un rythme à 7 temps, le plus que j’avais fait en chanson, c’était 4 temps, c’était la plus aboutie, je crois qu’après ça, je n’ai plus vraiment composé de vraie chanson pour une vraie carrière, juste les chansons d’enfant, mais ça c’est personnel


    Et je m’étonnais de ne pas y arriver

    Ce travail de titan, commencé, quoi, il y a huit ans, rebattu, rebabattues les cartes et chaque fois, aporie, impasse, voie sans issue, voie perdue, et même à l’instant, là, tout de suite, j’espère y arriver, mais je n’en suis pas tout à fait sûre.


    Confrontée enfin à ma toute-impuissance, me battais comme l’abeille contre la vitre, pédalant dans le beurre la mouche, confrontant dans la douleur l’expérience, tentant de confondre la réminiscence et la fiction, les confondre comme on leur met le couteau sous la gorge, il fallait que ça passe en catimini, dans le cabinet noir de ma TL.

     

    Pérec aimait ça la combinatoire, les contraintes d’écriture, tiens je retente, 2 P, 2 A, pas de e, et non, je ne vais pas le refaire, Pérec, c’était Pérec, non.


    Avec moi, y a le « nous » quand-même d’une famille, et puis tout récemment le vent, le paysage, le ciel, la couleur, et la joie du réel de ma boutique obscure, ce que #Dear Proust a introduit depuis que je le lis, chaque jour pour une heure, quand il vient s’inviter à mon thé, non dansant, quand il me fait cette chose, qu’un grand roman peut faire, vous transformer.

     

     



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