• Versatilité des conduites automatiques dans les faubourgs des petites villes |

    Robert Combras

    Mini clubman

    Crédit Photo Anthropia

     

     

     

    Versatilité des conduites automatiques dans les faubourgs des petites villes |

     

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    La conductrice quittait la ville, roulant dans les faubourgs, quand l'incident s’est produit.

    Le véhicule était arrivé au niveau de la devanture des établissements Jardiland, à côté des bureaux de la DDE, au 12, rue Donzerre, quand son moteur a calé. Le véhicule à ce moment-là était situé dans le sens longitudinal de l'axe principal.

    La conductrice se serait mise à accélérer puis à freiner, puis à accélérer à nouveau sans raison apparente. Ça ne semble pas avoir été une erreur de passage de vitesses, la voiture louée était une conduite automatique. La voiture aurait avancé par cahots, de plus en plus courts, puis la conductrice aurait appuyé de manière intempestive sur la pédale de frein, c’est à ce moment-là que son corps aurait heurté le volant. On ne sait pas ce qui a empêché sa tête de traverser le pare-brise. On suppose que le véhicule roulait à faible vitesse, étant proche du centre-ville.

    La conductrice se serait alors effondrée contre le volant, le véhicule stoppé au milieu de la chaussée. Il semble qu’elle se soit mise à pleurer. La victime ne se souvient pas des causes de ces pleurs.

    Après avoir repris ses esprits, la conductrice a jeté un coup d’œil derrière elle pour voir la route. En relevant la tête elle a aperçu un piéton sur le trottoir. Le piéton n’a pas souhaité être interrogé. Elle a alors redémarré pour garer la voiture un peu plus loin, sur le bas-côté.

    L’automobiliste déclare ne pas savoir pourquoi cette crise de larmes est arrivée, aussitôt après une visite à l’Hôpital Pasteur. Elle dit avoir ressenti le besoin tout à coup de s’y rendre. La conductrice dit qu’elle n’avait pourtant pas à y faire, n’ayant pas de parent ou de proche y séjournant. Elle indique par ailleurs qu’elle est venue dans la ville pour affaires, que c’est son trois ou quatrième séjour, qu’elle vient en général une journée ou deux tous les deux mois.

    Elle précise qu’elle a eu l’impression de reconnaître le nom de l’hôpital et que peut-être elle y est déjà venue enfant. Elle pense qu’elle a reconnu le parking, sa très grande taille –ce qui est vérifié- et qu’elle a eu le sentiment d’un « déjà vu ». Ce sentiment semble s’être confirmé lors de sa visite des lieux, la chapelle notamment, dont elle a identifié les murs de béton et son vitrail des Frères Ott, sur la fille de Jaïre, qui lui ont rappelé des souvenirs. Elle se souvient également être passée devant un des accès aux étages du pavillon du fond, mais sans pouvoir indiquer si c’était la porte de gauche ou de droite qu’elle empruntait à l’époque de sa fréquentation des lieux.

    A plusieurs reprises, elle indique ne plus se rappeler les raisons qui l’ont amenée là,  enfant. Pourtant, à différentes questions sur son enfance, nous constatons qu’elle ne semble pas souffrir d’amnésie. Une expertise est demandée à ce sujet.


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