• Découverte d'un dimanche ensoleillé

    The little marmaid

    Fiorenza Menini

     

    Interrogation sur la féminité. Cette sirène-là a deux jambes, elle n'a pas la nageoire qui handicape. Mais peut-être ses nageoires de plongée l'ont-elle fait trébucher ?

     

    Allongée, mais en quête du plus bas que terre, du souterrain, cherchant une prise de terre, ce qui fonde. Interrogation sur le fondement.

     

    La nudité prise entre sa fonction d'hygiène et celle de transit, le dehors et le dedans, entre la technique et l'archaïque.

     

    Une nudité proche de la mort, qui se terre, qui se cherche un trou, le dernier pour se cacher.

     

    Une allégorie de la modernité, le visage masqué, plus rien à montrer que son cul, solitude extrême du dernier jour.

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    ESSOR
    Lundi 4 Février 2008 à 17:21
    Programme Machine
    J'aimerais essayer avec vous la touche essor - rage, enchâssés l'un en l'autre, sur la machine vibrante...
    2
    jo.ëlle
    Lundi 4 Février 2008 à 21:16
    découverte d'un dimanche ensoleillé
    Un modern'fessier Beau(à)voir !
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    3
    Mardi 5 Février 2008 à 22:59
    trop près !
    C'est dangereux, de placer les toilettes aussi près d'un appareillage électrique... Moi ça me semble dangereux, quoi... La preuve : la dame au milieu du fourbi, elle va pas bien du tout, semble-t-il.
    4
    Thierry
    Mercredi 6 Février 2008 à 18:50
    The little marmaid
    Bonsoir Anthropia. Cette petite sirène de Fiorenza Menini me rappelle la photo de Simone de Beauvoir(l'original où le bidet figure encore). Toujours un cul, beau oui, mais celui là, couché. La petite sirène a renoncé à sa voix, pour l'amour de son prince. Elle n'est plus alors que ce corps coincé entre la corvée de chiottes et celle du linge sale, ne se mouvant que péniblement où chaque pas, comme sur un couteau effilé ferait couler son sang. Puis c'est un trou, désirable, coincé entre deux trous l'un propre (la mère), l'autre sale (la salope). Sans doute dans son vertige lui reviennent ses paroles avec la vieille "-Cela fait mal -il faut souffrir pour être belle". Elle incarne le songe se heurtant au vulgaire du réel. L'amour qu'elle cherche ne lui reconnaissant ni voix, ni corps, sur le carreau, elle s'abimera en silence s'en allant rejoindre l'écume des jours.
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