• HOUSE ON FIRE

    Sarah Ann johnson

    2009

    Courtesy de l'artiste

    My Winnipeg

    La Maison Rouge

    10 Boulevard de la Bastille - 75012 Paris, France

     

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  • Shawna Dempsey and Lorri Millan

    ForrestGuards

    1997

    Performance Lesbian National Parks and Services

    Photo Donal Lee

    CourtesyThe Banff

    La Maison Rouge

    10 Boulevard de la Bastille - 75012 Paris, France

     

     

    Que faire ce week-end ?

    Allez donc voir l'expo My Winnipeg à La maison Rouge.

    Plongez vous dans l'univers déjanté des artistes de cette ville,

    les maisons de poupée en feu,

    les scènes surréalistes à voyeurer par les fenêtres,

    les vidéos d'Indiens se pourchassant dans la ville,

    les scènes de chasse sur la banquise,

    les mariés se faisant prendre en photo

    devant les têtes gelées des chevaux pris dans la glace.

    Winnipeg est un small world, la capitale du Manitoba,

    un peu plus au Nord que le Quebec, où on se gèle l'hiver.

    Cadrage, objets, photos, tout est spécial,

    mais plein d'une énergie fantastique.

     

    Puis prenez le temps de voir dans sa durée

    le superbe film de Guy Maddin, Winnipeg mon amour,

    une autre façon de revoir toute l'expo,

    ses spirites jouant au oui-ja,

    son maire et ses petits arrangements avec les bad boys,

    son stade de hockey décadent,

    ses trois piscines sur trois étages,

    en écho à la configuration familiale

    et dysfonctionnelle de l'auteur.

    Winnipeg, entre conte de fée et univers impitoyable.

     

    En attendant ou si vous n'êtes pas à Paris,

    la bande-annonce du film (clic).

     

     


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  • Bert Löschner

    2011

    Projet Investissez l'espace public

    Courtesy La Vitrine

    AFA Nürnberg

     

     

    Dans le langage non verbal des people,

    c'est à dire le langage du corps,

    les mimiques, les positions des bras, des mains,

    les yeux, le jeu des corps entre deux personnes,

    nous sommes tous devenus des experts.

    Un, deux, trois baisers, aucun de ceux entre Albert et Charlène n'est crédible.

    Il y a toujours quelque chose : les lèvres soudées de Madame dans le premier,

    l'imperceptible mais tout de même perçu soupir post-baiser du deuxième,

    l'imperceptible mais tout de même perçu petit regard de désespoir au ciel,

    et puis les larmes de la mariée, n'est-ce pas d'habitude la mère qui pleure.

    Et sur le dernier baiser, celui d'Afrique du Sud, celui de l'insistance,

    cette fois, c'est la rapidité de l'application médiatique de lèvres sur lèvres,

    qui fournit le déni dans le même mouvement qu'il affirme, une mili-seconde,

    le baiser le plus court du monde, qui se veut une preuve à l'appui sans l'appui,

    mais qui confirme ce que la rumeur nous avait sussuré,

    que oui, pas de doute, y a de l'eau dans l'gaz monégasque.

    Les médias auront bon nous raconter tout ce qu'ils veulent,

    nous on regarde, nous avons cette expertise, don't lie to me,

    et aussi quelque part un maître-étalon, un élément de comparaison,

    le baiser de l'autre couple princier, marié dans l'année,

    qui n'était ni tape-à-l'oeil, ni pudibond, un juste baiser de pacotille.

     


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  • (Détail)

    Florence Reymond

    Crédit Photo Anthropia

     

    Marie Richeux, une OVNI radiophonique,

    elle se mérite, à 6 heures le matin, sur France Culture

    Faut pas crier, le matin, c'est ce que je pense depuis toujours,

    mais là, c'est le titre de son émission, Pas la peine de crier.

    Pas de stress,

    un univers poétique,

    où sa parole d'or prolonge les textes lus par des comédiens.

    Un invité, souvent une, ça change,

    Valérie Mrejen fût une bonne semaine.

    Mais vendredi dernier, Marie Richeux a réussi l'improbable,

    inviter Moriarty à venir faire un concert à l'aube,

    encore que pas si improbable que ça,

    il y a comme une continuité de matière entre eux.

    Alors si vous voulez suivre l'émission,

    la voici, (clic), allez jusqu'au bout.

     

    Et pour ceux qui l'ignorent,

    le nom du groupe "Moriarty" vient de Dean Moriarty,

    un héros chez Kerouac,

    et sans doute ne l'avez-vous pas oublié,

    c'est aussi le méchant chez Scherlock Holmes.

     

     

     


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  • Florence Reymond

    2010

    Crédit Photo Anthropia

     

    «La peinture est le lieu de reconstitution», dit Florence Reymond. Sans doute faut-il l'entendre plutôt comme celui de la «reconstruction». Tel qu'on dit d'un individu qu'il se reconstruit. De fait, chez elle, tout est question d'une mémoire enfouie et d'une enfance oblitérée qu'un beau jour, les hasards de la vie vont lui permettre de ramener à la surface. Si elle ne se reconnaît pas vraiment dans toutes les diapositives de famille sur lesquelles elle a mis la main, elle décide toutefois de s'en servir comme motifs de sa peinture."
    © Texte de Philippe Piguet, Art absolument hors série, La figuration narrative, avril 2008.

     

    Avertissement au lecteur : ceci est un texte indépendant du blog Anthropia # blog. Le titre du texte de Philippe Piguet associe "figuration narrative" et Florence Reymond, ne pas en comprendre que Florence Reymond appartiendrait à ce mouvement. Si j'ai tenu à publier ce texte, c'est qu'il présente bien l'oeuvre de Florence Reymond à cette période de son travail, qui a changé depuis. Je vous invite à retourner à son site pour comprendre son itinéraire pictural.

     

     



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