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    Diego Perrone, La mamma di Boccioni in ambulanza e la fusione della campana

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>(© F. Delpech) - droits réservés

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    CAPC, musée d'art contemporain de Bordeaux

    25 mai - 16 septembre 2007

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    Saviez-vous que la France connaissait le JT bien avant le XXème siècle.

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    Au XVIIIème siècle, on sonna les grandes victoires napoléoniennes, la rumeur d'une défaite ou d'une victoire ne cessait que lorsque la cloche avait affiché le son définitif.

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    Ainsi déclara-t-on la fin de la Monarchie et la Révolution française. A tel point qu'au siècle suivant, Louis-Napoléon fit remonter les cordes pour éviter qu'on sonnât les révoltes.

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    Le glas accompagnait une lente agonie, quand il sonnait, il donnait raison aux rumeurs de mort prochaine. Il était en quelque sorte un reportage en direct.

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    Mort d'un Roi, annonce de fêtes, la vie était scandée d'événements annoncés au rythme campanaire.

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    Le côté officiel, qui faisait que quand cloche sonnait, information il y avait.

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    Comme aujourd'hui au JT, quand sa musique processionnaire nous convoque, nous sentons que la vérité va s'avancer, pure et nue comme l'innocence et la source d'eau.

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    Malheureusement tel n'est pas souvent le cas.

     

    Et nous pauvres paysans, nous devons nous demander qui de l'Angélus ou du glas aurait sonné, à moins que ce ne soit à pic ou à repic peut-être le tocsin, quand ce n'est le carillon.

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    Nous sommes pris pour des cloches tout au long de l'année.

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    Alors, si tu ne veux pas que les choucas t'assiègent de leurs cris, ne sois pas la boule d'un clocher (Goethe).

     

     

     

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    PS : merci à France-Culture, Jean-Noël Jeanneney dans son Concordance des Temps sur "Le Bruit des cloches : bonheur ou nuisance" et Alain Corbin de m'avoir mis sur la piste de ce thème.

    Historien du sensible, Alain Corbin est professeur émérite d'histoire du XIXe siècle de l'université Paris-I et membre de l'Institut universitaire de France. Et j'adore tout ce qu'il écrit.

     

     


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    Le négatif nous est donné. Il nous appartient de faire le positif.

     

    in Préparatifs de noce à la campagne.

    Franz Kafka


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    Les lofts sont comme vous le savez souvent aménagés dans des anciens ateliers. C'est le cas du mien.

     

    Donc, il y a dix ans, là où se trouve ma pièce à vivre, se trouvait une entrée de garage pour les véhicules utilitaires du petit atelier de confection qui l'occupait.

     

    Donc, à l'extérieur, il y avait une interdiction de stationner et un léger, oh très léger, abaissement de trottoir que le propriétaire avait réalisé sur ses deniers, puisque c'était à son avantage.

     

    Mais donc, depuis, c'est un loft et j'y habite. Je me gare donc devant mon entrée de garage qui entre temps est devenue une baie vitrée de loft. Vous me suivez.

     

    Et bien, aujourd'hui, je me suis vue verbaliser 35 Euros, parce que je garais ma voiture devant une entrée carrossable, qui n'en est plus une. Vous me suivez toujours.

     

    Je suis donc allée débroussailler cette affaire kafkaïenne au Commissariat, qui m'a gentiment renvoyée à la Mairie, qui m'a gentiment orientée vers la Direction des Services Techniques, à l'accueil de laquelle, on m'a très gentiment indiqué que c'était au 2ème étage, lequel m'a gentiment réorientée vers le 1er étage, qui m'a gentiment signalé que la Direction des Espaces Publics d'Ivry, qui m'a dressé le PV, se trouvait au 3ème étage.

     

    Là, rien à dire, les jeunes femmes qui m'ont reçue étaient très aimables, mais malheureusement pour moi m'ont signalé qu'elles ne pouvaient rien faire, car c'était une voie carrossable. J'ai eu beau leur montrer des photos de ma baie vitrée, du mur vierge de tout panneau d'interdiction de stationner, bref on m'a appris, oui, je sais, mon passage au code de la route date un peu, qu'il suffisait qu'il y ait un léger abaissement du trottoir pour qu'on considère que ce n'est pas un parking.

     

    Bref, ce qui compte, ce n'est pas l'usage, la réalité, mais la forme du trottoir. Et si je vous le montrais, vous verriez que l'abaissement tient du centimètre. Mais voilà hein, c'est comme ça. Le code, c'est le code. Ah j'oubliais, si je veux que cela change, il ne me reste qu'à payer plusieurs milliers d'euros pour obtenir que ce privilège que j'ai d'avoir un accès carrossable qui ne me sert à rien me soit retiré. C'est simple, il me suffit d'écrire au technicien, qui fera un chantier pour redresser le trottoir d'un centimètre.

     

    Au pays de Kafka, Chouka ne peut vraiment rien faire pour moi. C'est la loi.

     

     

     

     


    10 commentaires
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    Bon, on recommence.

     

    Il est possible qu'Ariane Mnouchkine ne refuse pas le poste du Collège de France, s'il apparaît clairement que c'est un choix des Professeurs dudit Collège.

     

    Donc pas de lézard, si Sarko la nomme, c'est un pur formalisme.

     

    Sarkozy ne met pas l'eau dans les robinets, ni Mnouchkine au Collège de France. Qu'on se le dise.

     

    Mais si je lis cet article de Libé, j'avoue que je ne comprends pas vraiment. Va-t-elle ou pas au Collège de France ?

     

    Article in Libé d'hier.

     

    Ca y est. Elle a accepté le poste proposé par ses collègues du Collège de France. Tout est bien qui finit bien.

     

    Et répétons-le urbi et orbi Sarko n'y est pour rien.

     

     

     

     

     


    2 commentaires
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    Je tiens à adresser toutes mes félicitations à Ariane Mnouchkine d'avoir refusé la chaire de création artistique du Collège de France pour éviter qu'il soit dit que c'est Sarkozy qui l'a nommée.

     

    En effet, Ariane Mnouchkine avait été heureuse d'être cooptée par les professeurs du Collège de France il y a huit mois de cela.

     

    Mais elle vient d'apprendre que le libellé de l'AFP fait apparaître que c'est en fait le Prime-Président qui l'a nommée. Pour ne pas être récupérée, pour ne pas apparaître comme collabo de ce régime, elle préfère y renoncer.

     

    Merci Ariane Mnouchkine, merci de mettre votre honneur et vos principes au-dessus d'une basse récupération politicienne.

     

    Merci aussi de dénoncer les méthodes de ce pouvoir qui corrompt tout ce qu'il touche.

     

    Une vraie leçon à tous ces socialistes qui ont retourné leur veste et fait preuve de vénalité.

     

    Entretien à lire in Le Monde de ce soir

     

     


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