• La Poursuite du Bonheur

    Jimmie Durham

    2002

    Production Alves-Durham GbR

    Producteurs executifs Mario Pieroni et Dora Stiefelmeier Zerynthia

     

     

     

     

    Start. Vous êtes au début d'un circuit,

    i want 2 bee mice Elf,

    façon labyrinthe de la souris Algernon.

    Start donc. Et peut-être serez-vous une star.

    Mais d'abord le chemin de la vie,

    puisque c'est la métaphore que nous propose Jimmie Durham,

    il ouvre des bifurcations,

    dans les tuyaux multiples,

    des pulsions peuvent se jouer mortifères,

    bloquées dans la colère,

    -Durham a rédigé pour nous

    le tableau des expressions de la colère dans toutes les langues-

    ou s'ouvrir au symbolique, la joie,

    là aussi vous avez le choix des proverbes.

    Tout cela joué sous le regard de caméras amateurs,

    souriez vous êtes filmés, peut-être même célèbres.

    Mais au bout du compte,

    la mort est au rendez-vous, entre Stop et Top,

    la "sweet light crude" vous attend au bout du tunnel.

    Tout est là de l'oeuvre de Jimmie Durham,

    une réflexion sur l'existence, sur la nature,

    sur ce qu'en a fait l'homme,

    sur le rôle de l'artiste,

    entre cynisme, ironie et regrets éternels,

    un existentialisme avec une pointe de culpabilité,

    et la relativisation de nos egos.

     

    "We worry, are full of anxiety. We think the world will demand an explanation.

    But in fact, the world has already moved on and has forgotten us".

    José Saramago.

     


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  • Jimmie Durham

    En ce moment au Musée d'art moderne de la Ville de Paris

     

     

     

     

     


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  • Thinking of you

    2008

    Jimmie Durham

    Galerie Michel Rein

    En ce moment au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

     

     

     


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  • Manifestation des travailleurs sans papier

    18 février 2009 - Boulevard Saint-Michel - Paris

    Crédit Photo Anthropia

     

    Comme je sais que personne n'en parle jamais,

    je vous informe officiellement

    qu'aujourd'hui les sans-papiers et leurs amis manifestaient.

     

     


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  • Fiac 2007

    Si vous connaissez le nom de l'artiste, merci de me le signaler.

    Crédit photo Anthropia

     

    Oui je sais que finir la semaine un mercredi,

    c'est de l'abus,

    mais ça déborde.

     

    Jeudi

    Ai suivi un cycle de production,

    je veux dire tout ce qui se passe

    de la vente de service à la réalisation de la prestation,

    c'était dans une grosse structure de service à la personne,

    je fais un audit, tout ce qui dysfonctionne.

    Phase d'observation : je suis une salariée à domicile, auxiliaire de vie sociale,

    chez un homme handicapé, Claude,

    souffrant de maladie orpheline, on n'en sait pas davantage,

    quand j'arrive, il est assis sur une chaise, l'accoudoir rentré dans son flanc,

    le corps penché, il ne peut se tenir droit à cause de sa scoliose.

    Cela fait un an qu'il passe ses journées dans sa chaise, le corps tordu.

    il n'a pas les moyens de s'acheter

    un fauteuil turbo réacteur freins ABS, moteur à 13 soupapes, roulant,

    la Maison du handicap du Conseil Général ne le lui finance pas,

    alors on lui offre des séances de kiné, de massage,

    pour défaire ce que la position torve provoque.

    Le pire, c'est qu'aider une personne dans ces conditions,

    devient de la complicité de maltraitance avec les institutions.

    Dont acte.

     

    Vendredi

    Je poursuis mon audit, auprès d'une responsable.

    Elle me parle des salariées qui ont des soucis de vie.

    Justine a ses deux enfants placés par l'ASE,

    le père alcoolique battait les petits,

    vient d'apprendre qu'ils ont été victimes

    d'attouchements dans la famille d'accueil.

    Elle tourneboule, crie, pleure, lâche le boulot.

    Elle qui tentait de recréer les conditions pour accueillir ses petits.

    Rage.

     

    Lundi

    On installe un ascenseur dans l'immeuble,

    bruits d'enfer, odeur de brûlé,

    ils percent un puit dans la cage d'escalier,

    une sorte d'autoroute verticale,

    tout doit céder sur son passage,

    les marches d'escalier, le plâtre, le stuc, la rampe,

    peu à peu s'érige une structure métallique,

    les itinéraires des insectes et des bactéries

    sont modifiés, il faudrait respecter l'éco-système,

    créer des passerelles,

    mais la société ascensoriste n'est pas durable,

    elle tranche dans le vif.

    Ceux qui résisteront au tsunami prendront l'ascenseur.

     

    Mardi

    Marre de marre. On paie son train aussi cher qu'un billet d'avion,

    mais on gèle sur les quais, un TGV sur 4 a du retard,

    l'ambiance sonore est épouvantable,

    qui a dit que le train c'est écolo ?

     

     

     

     

     

     


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