• Ségolène Royal, Présidente

     

     

    Une autre France est possible, juste, forte, joyeuse, moderne.

    Chaque voix compte, ne baissez pas les bras, c'est gagnable.

    La preuve ?

    http://www.betapolitique.fr/?page=comparotron


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  • extrait du spot de campagne de Sarkozy

    photo Le Nouvel Observateur - droits réservés

     

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    Dans cet extrait du spot de second tour de Sarkozy, il apparaît en surplomb dans son cadre presque trop grand pour lui. Ego surdimensionné, comme l'a dit le traducteur de ses paroles au soir du premier tour : ralliez vous à mon égo surdimensionné, aurait-il transcrit dans le bandeau sous l'image. Mal lui en a pris. Il a été licencié. Mais il était américain, il voyait cela de l'extérieur, d'un oeil neutre.


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    Sur l'image, le paysage est en noir et gris, noir aussi son costume, noir le message. Cet homme est noir, il le démontre si nécessaire dans le rectangle à l'italienne, un faire-part. 

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    Dans le ciel des nuages, des cumulus au-dessus de la France, oui, la tristesse menace. Selon Sarkozy, c'est le danger. Il s'appellerait nivellement, égalitarisme et assistanat. De fait ce que craint Sarko, c'est la liberté, l'égalité et la fraternité. Il a transformé ces mots en leur pire pour mieux les rabaisser.

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    Nous ne voulons pas d'un sarcophage pour la République, pas d'un endeuillement de la France. Même les personnes âgées ont droit au sourire et au plaisir, même les personnes handicapées ont droit au dynamisme et au progrès social, même les ouvriers ont droit au repos le septième jour et même les chefs d'entreprise à la dynamique des affaires. Car dans une France à feu et à sang, les affaires ne vont pas bien, chacun le sait.

     


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  • Photo AFP - droits réservés

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>Ségolène Royal, Présidente

    On reconnaît Yannick Noa, Renaud, Michel Delpêch au premier plan avec Ségolène Royal

     

    Hier soir j'étais chez des amis. Les parents d'un enfant handicapé avaient décidé de voter Sarkozy. Mais à cette soirée se trouvait une professionnelle d'une association chargée d'handicapés sur les Hauts de Seine. Pour elle, c'était clair, il fallait voter Ségolène.

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    Quand elle commença d'expliquer combien la politique du Conseil général des Hauts de Seine –rappelons que Monsieur Sarkozy est Président du Conseil général -  s'était durcie depuis son arrivée, en matière d'aide aux familles pauvres et handicapées, l'autre couple écouta attentivement.


    Le Département a limité les heures d'aide aux familles en difficulté. Et comment faire quand on a un enfant psychotique et que les deux parents travaillent au SMIC pour payer le logement et les charges de la famille. On ne peut pas l'inscrire à l'école, il n'y a pas de structures accueillant ces jeunes majeurs difficiles. Alors supprimer les heures à domicile, c'est couper toute solution possible.


    On peut être attentif au discours actuel de M. Sarkozy sur le handicap et l'Altzheimer. Mais aller dans un centre privé pour louer l'action des professionnels de la santé, c'est montrer que Monsieur Sarkozy veut mettre la santé à la portée du plus offrant.


    Mettre en place une franchise sur les premiers soins comme il le préconise sera-t-il pénalisant pour les ménages aisés ? Non, c'est pour les petits revenus que ce sera dramatique. Et on sait que ne pas accéder aux soins, c'est à terme entrer dans des pathologies plus graves et plus coûteuses. S'auto-médiquer, nouveau concept de Monsieur Sarkozy, c'est le contraire d'une politique de la santé efficace. Chez Mme Royal, on veut mettre en place des centres de santé à proximité des personnes. Ne pas traverser la moitié d'un département pour trouver un hôpital digne de ce nom, me semble en effet la moindre des choses.


    Tel n'est pas l'avis de Monsieur Sarkozy qui rêve d'une santé payée chère par les mutuelles. Mais qui peut s'offrir une mutuelle aujourd'hui ? Les sept millions de chômeurs et précaires ?

     

    Tiens, d'ailleurs, en passant, les 9,4% de chômeurs déclarés selon Euro-Stat, l'office des Statistiques de la Communauté vient d'annoncer les vrais chiffres du chômage en France. Contrairement aux pseudo-bons chiffres du chômage annoncés par le patron de l'INSEE, pendant que ses statisticiens manifestent dans la rue pour dire que les chiffres sont faux, le chômage a augmenté de 2 points depuis 2002. Est-il normal qu'un pays trafique les statistiques ? Et en passant si c'était pour améliorer les coûts du travail. Et bien, là non plus le bilan n'y est pas, les prélèvements, charges sociales et autres, ont aumenté de 11 points depuis 2002. Tel est le bilan de cette droite dont provient le candidat sortant.


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    Alors qui pourra s'offrir la santé dans la France de Sarkozy, les rentiers, les pensionnés, les boursicoteurs et les propriétaires ? Ceux-là seuls en auraient le droit ?


    A la fin de la soirée, le couple est reparti avec un nouveau problème. Faut-il vraiment voter Sarkozy si on veut une politique de la santé équitable et réelle et qu'on n'est pas riche ?





     


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    Rien ne va durant ce second tour pour Nicolas Sarkozy. Il est pourtant très bien parti, le soir du premier tour, son homélie faite de rêve et de rassemblement s'envole dans le nirvana des idées présidentiables, le Révérend Sarkozy fourbit son matériau de campagne, nouveaux concepts bien en bouche.

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    Mais las, dès le lendemain, les choses s'affolent. La rivale prend la main. Elle propose un débat au numéro Trois. Cela ne se fait pas, cela ne s'est jamais fait, cela n'est pas normal qu'une candidate outsider de second tour aille pêcher le troisième pour s'opposer au premier. Il y a là un crime de lèse-majesté. Elle élit finalement un autre tandem pour commencer son entre-deux-tours. Elle choisit elle-même son outsider au lieu de s'attaquer frontalement au bastion.

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    Et rien n'y fait. Les médias s'emballent, se proposent, se démettent, le débat aura-t-il lieu, cette première pourra-t-elle être autorisée, le CSA le permettra-t-il, mais bon sang, peut-on dialoguer dans ce pays, a-t-on le droit de s'intéresser à cette France qui n'est pas au second tour, il semble que non, que les médias s'autocensurent, y aurait-il eu pression, il y a eu pression, mais non, mais si. Rien n'y fait donc, cette première semaine n'est pas une fête pour Nicolas Sarkozy.

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    Mais vient son grand soir. Douze caméras, des grues pour parcourir la salle frémissante, dans un Bercy plein à craquer. Alors 20 000, 30 000 ou 40 000 comme voudrait le laisser croire la presse de droite. Les faits. Le POPB contient entre 15 000 et 20 000 places. Mettons qu'on puisse mettre allez soyons généreux 3 000 personnes à l'extérieur, il y avait donc entre 18 000 et 23 000 personnes à ce congrès. Les people de plus de cinquante ans sont derrière Sarkozy. Enrico, Johnny, Gilbert, Bigart et notre bon Salvador. S'y trouvent aussi Doc Gynéco, retiré du rapp, Faudel, le petit prince vieillissant.. Si on juge un candidat d'après ses soutiens, le panel de Sarkozy est tout sauf la France moderne et dynamique qu'il veut nous faire accroire.

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    A comparer aux Yannick Noah, le Français préféré des Français, Cali, Miossec, Grand Corps Malade, même Michel Delpêch et Georges Moustaki, ces people de Ségolène, qui sont eux dans la France qui gagne aujourd'hui.

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    Alors, comment récupérer la main ? Et bien, par un énorme pique-nique en Corse. Zut, il n'a pas pu avoir lieu car il pleuvait en Corse. Vous avouerez que ce n'est vraiment pas de chance. La pluie en Corse, en plein mois d'avril estival, en plein réchauffement de la planète, il faut qu'il pleuve le jour où Nicolas Sarkozy va en Corse. Non décidément ce second tour n'est pas une réussite. Peut-on gagner quand on rate son entre-deux-tours, c'est une vraie question.


    Il lui reste un va-tout, il le tente, il l'empoigne. Liquider Mai 68, c'est le tonton flingueur qui parle. Dans sa bouche, on entend le fusil mitrailleur, le manteau de cuir noir, pas de quartier chez les mafiosi. Mais il a oublié que 68, les accords de Grenelle négociés par Jacques Chirac, ont mis les ouvriers dans la rue, et les étudiants, et les Français, qui en avaient marre de ne pas avoir de vie, de ne pas profiter des profits liés aux Trente Glorieuses. Et puis la libération sexuelle, les femmes, les homosexuels, lui-même. Tous y ont goûtée. Vouloir retourner en arrière, barrer quarante ans d'histoire, se réfugier dans le passé, de la IIIème République ou dans celui de la France coincée des années soixante, voilà le projet. Retourner aux 48 heures de travail par semaine, à - 35% du SMIG, à -10% des salaires, effacer les syndicats, voilà de fait le programme de cette droite.

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    Mais la messe n'est pas dite, il reste le grand débat entre la sereine Ségolène et le petit nerveux Nicolas. Oh, je suis sûr qu'il tiendra bon jusqu'à la mi-temps. Et que vers la fin, quand il pensera que c'est gagné, c'est comme ça, il ne peut pas s'empêcher, il commencera à déraper, il accumulera les tics d'épaules, les doigts menaçants pointés, les mots violents, et il perdra tout seul cette élection, après cinq années d'obsessionnelle campagne, le lièvre affolé arrivera ventre-à-terre mais trop tard.


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    Rien ne sert de courir, il faut partir à point.

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  • Ségolène, Présidente

    (droits réservés)


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