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    Cliché Anthropia

     

    Sonate en débris d'automne.

     

     

     

     

     

     

     


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  • Néantitude

    Cliché Anthropia

     

    Petits bouts de rien qui font la beauté du jour.

     

     

     

     


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    Au cas où vous ne seriez pas au courant, oyez, oyez, que le juge Courroye, euh Procureur à Nanterre, a classé l'enquête sur l'appartement de Neuilly de Nicolas Sarkozy, un mois après l'avoir ouverte.

     

    Donc, la vente de l'appartement par un promoteur assurant la plupart des programmes de Neuilly, dont le maire était un certain Nicolas Sarkozy, les conditions des travaux entrepris pour un prix forfaité défiant toutes concurrences, le lopin de terrain y attenant donné à la copropriété par une société sous l'autorité d'un certain Président du Conseil général, nommé Nicolas Sarkozy, tout cela ne prête donc pas à saisine d'un juge d'instruction, car tout est transparent, limpide.

     

    Dont acte. Et acessoirement la TV, oui la TV, elle en dit quoi que l'affaire soit classée ?

     

     

     


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  • Andrew Lord

    Céramiques

    The Third Mind, Palais de Tokyo

    Cliché Anthropia

     

     

    Comme le révèle Le Monde d'hier, un amendement incongru s'est glissé dans la loi scélérate sur l'immigration. Cherchez l'erreur.

     

    Donc on tourmente les travailleurs qui veulent faire venir leur famille, on les stigmatise, on fait passer des tests ADN à leurs épouses. Et en catimini, subrepticement, par la bande, on sort l'amendement économique, avec la bénédiction du gouvernement, à condition de ne pas en parler.

     

    A Buffalo Grill on se frotte les mains, dans le bâtiment on se réjouit, dans les restaurants de Belleville, dans les hôtels du centre-ville, on sort les calculettes. Oui, enfin, les travailleurs sans papier vont pouvoir être régularisés, en masse, par petites gouttes de la grande mer du travail au noir, des centaines de milliers de gens qui aujourd'hui se voyaient refuser la virginité d'une carte de séjour, vont pouvoir l'obtenir.

     

     

    Résultat : on va empêcher des migrants de travailler sans carte de séjour et on va en donner une à ceux qui sont déjà en poste. Cela ne vous fait pas bizarre à vous. Comme si on encourageait les patrons à devenir de plus en plus voyous : au lieu de pouvoir officiellement faire un recrutement et autoriser ainsi une régularisation, on les pousse à recruter au black et ensuite à faire régulariser.

     

     

    Quelque chose est vraiment tordu au Royaume de Sarkozy.

     

     

     


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    "We have a situation", la phrase la plus citée dans le cinéma américain d'aujourd'hui. Le politiquement correct pour dire, "on a un problème". Tout est dans l'allusif, la litote. Une situation. Un contexte, un moment, un espace. Tout cela pour ne pas dire le mot "difficulté", qui rendrait fragile le dispositif, en indiquant qu'il a pu exister un moment où rien n'a été maîtrisé, où un caillou travaille dans la chaussure, où un élément non contrôlé vient bouleverser l'harmonieux arrangement du monde tel qu'il doit être.

     

    We have a situation, dans "La vengeance dans la peau", la situation s'appelle Jason Bourne et elle va envahir comme un virus toute la surface du film, jusqu'à subvertir l'ordre établi et régler une plus ancienne situation, qui s'appelle un programme de fabrication de tueurs.

     

     

    Dans le film "Michael Clayton", dont le réalisateur, Tony Gilroy, est le scénariste du précédent, la situation pèse sur les épaules de Georges Clooney. Il ne vit que de cela. Comme dit son patron, un avocat leader d'un grand cabinet américain, "c'est rare de se trouver une niche" et Michael Clayton a eu cette chance de devenir l'homme de ménage du groupe, de régler les petites situations qui empêchent que le capital fasse des petits, que les victimes le restent, que les riches puissent continuer à l'être (riches) impunément.

     

     

    Jeu sobre de Georges Clooney, homme lourd qui porte comme un fardeau les turpitudes de ses collègues, frères, clients et contemporains. Seul son fils lui apporte l'espoir qu'un jour cela pourrait changer.

     

    Et cela va changer. Quand il devra constater son manque de lucidité lors de la mort d'un ami, quand il va réaliser que certaines situations doivent être assumées et pas négociées, Michael Clayton va secouer les dix-sept ans d'hyperdisponibilité qui lui servent de vie et régler une fois pour toutes LE PROBLEME.

     

     

    Un salaud est un salaud et un pesticide mortel, un pesticide mortel. Quand à Georgie, je craque.

     

     

     

     

     

     

     

     


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