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    Et comme il faut bien se délasser quand on rompt, et bien, on va au Musée d'Orsay voir Courbet.

     

    Il s'en est longuement expliqué, qu'il avait besoin de faire un break.

     

    On comprend bien, allez.

     

     

     


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    Je ne sais pas si pour vous c'est pareil, mais moi j'y perds mon latin.

     

    Donc, ça on avait compris, ils se séparent. Le maître mot de Monsieur Sarkozy, son slogan de campagne, sauf que là ça n'a pas l'air d'être tranquille, c'est la RUPTURE. Cela lui apprendra à utiliser des mots risqués.

     

    Mais petit problème. Je lis ce matin dans Libé sous la plume de doctes professeurs de droit que le divorce est impossible, en raison du statut du Président de la République, enfin qu'elle ne peut plus demander le divorce et l'assigner, car il est PROTEGE.

     

    De l'autre côté, des rumeurs signalent que le couple aurait vu le juge. Donc que par amiable accord, il se pourrait oui, que la rupture tranquille puisse avoir lieu, en d'autres mots un divorce.

     

    Mais si Sarkozy échappe à toute justice, comment un juge pourrait-il statuer sur son divorce ? A moins qu'il ne s'agisse que de son statut matrimonial et qu'on puisse le faire sans outrepasser cette fameuse immunité présidentielle. Autrement dit, s'agit-il d'une séparation de corps et de biens, d'un constat de séparation financière, genre changement de régime matrimonial chez le notaire, ou d'autre chose.

     

    Les échos des chroniqueurs qui se lâchent enfin sur les antennes, à midi sur France Culture, ne sont pour l'instant pas très clairs.

     

    Et donc je suppute, à défaut de transparence sur cette rupture.

     

     

     


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    <v:shapetype coordsize="21600,21600" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f">Je vous présente ici quelques-unes des oeuvres exposées dans le cadre de l'exposition actuelle du Palais de Tokyo.</v:shapetype>

    <v:shapetype coordsize="21600,21600" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f">Pour en voir davantage, n'oubliez pas de vous y rendre, midi-minuit, un monde fascinant, qui vous emmène dans un paysage mental, avec le curateur Udo Rondinone. Une oeuvre au noir majestueuse, de l'incandescence noire. Acceptez de vous laisser surprendre.</v:shapetype>

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    THE THIRD MIND

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Le Troisième Esprit

    <o:p> </o:p>

    Exposition au Palais de Tokyo

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    Carte blanche à Udo Rondinone

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    Une œuvre au noir majestueuse se présente à nous, magnifiquement intitulée THE THIRD MIND.

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    Le nom provient d'un livre au titre éponyme, créé par William S. Burroughs, l'écrivain culte de la Beat Generation et l'artiste, Brion Gysin,  et monté selon la méthode du cut-up, consistant à couper et réassembler divers fragments de phrases pour leur donner un sens totalement nouveau et inattendu, dont le contenu les a si fortement impressionnés qu'ils ont pensé qu'il avait été composé par une troisième personne, un troisième auteur, synthèse de leur deux personnalités. 1+1=3, par une sorte de multiplication plutôt qu'une adition.

    <o:p> </o:p>En hommage à ce livre demeuré inédit, Ugo Rondinone procède à un découpage et à un remixage du paysage artistique contemporain pour en laisser jaillir un sens inédit. The Third Mind, composé des œuvres rassemblées de trente et un artistes différents, constitue ainsi une œuvre à part entière, une œuvre nouvelle et spectrale, créé par un troisième esprit, un troisième artiste, fruit de la réunion d'Ugo Rondinone et des artistes qu'il a choisis. 1+1=3.
    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Burroughs et Gysin étaient influencés à l'époque par Napoleon Hill, cet écrivain, qui recherchait la manière de démultiplier l'énergie et la créativité, de créer ce fameux Mastermind collectif susceptible de soulever des montagnes. Les deux artistes étaient influencés par l'approche puissante de ce penseur.

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    « Tout ce que votre esprit peut concevoir et désirer, votre esprit peut le réaliser. » Napoleon Hill.

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Le Troisième Esprit, donc. Ce qui se produit quand deux esprits se rencontrent et engendrent une troisième force, invisible et intangible, qui pourrait ressembler à un troisième esprit. Et sans doute aussi un troisième œil qui fournirait le regard de l'immatériel, d'un au-delà impensable ou les circonvolutions hypnotiques du cerveau.

    <o:p> </o:p>

    L'exposition aurait pu courir le risque d'entrer dans une atmosphère sectaire flirtant avec le New Age. Il n'en est rien. Ce qui prédomine ici, c'est l'énergie, le pouvoir du noir, comme lieu d'incandescence et de perte en soi à la fois. Un trou noir, attracteur de fantasmes et de fulgurances. Ceux d'Udo Rondinone, qui nous emmène par montages cut dans un paysage mental partagé, dans lequel on plonge avec curiosité.

    <o:p> </o:p>

    Quand vous vous promenez dans les salles, écoutez le souffle, le bruit du vent parfois audible, qui sert de clef de voûte aux visions des artistes exposés, magistralement accrochés, le souffle de la création.

    </v:shapetype>

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  • Nancy Grossman

    Têtes (1940)

    Cliché Anthropia

    THE THIRD MIND, PALAIS DE TOKYO

    COLLECTION Le Consortium de Dijon

     

     

    Dans cet univers obsédé par la négritude, par les sombres outils de la sadomasochie en cuir, en métal, la violence de ces dizaines de têtes, réalisées par Nancy Grossman et exposées au Palais de Tokyo nous apparaît sous le jour de la collection fascinatoire. Cette tête de bois sculptée fait masque, cachant les turpitudes sexuelles de celui qui s'efface derrière ce "persona", tourmenté et agressif à la fois.

     

     

     

     

     


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  • Lee Bontecou

    Untitled, 1966

    Cliché Anthropia

    THE THIRD MIND, PALAIS DE TOKYO

     

    Etrange vaisseau en trois dimensions, qui sort du tableau dans un mouvement de propulsion. Dans cette oeuvre à la fois organique et mécanique, encore figurative, mais aussi abstraite, Lee Bontecou revisite nos repères entre nature et artifice. Pour moi un précurseur des artistes bio-organiques, du côté du kinesthésique, voluptueux et technologique à la fois.

     

     

     

     


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